L'équipement du vélo
Une bonne selle s’avère vite appréciable. On trouve depuis longtemps maintenant des selles avec un produit gel très efficace pour amortir les chocs.
Pour un pédalalage optimal, il est nécessaire que le pied soit bien maintenu en place sur les pédales. Les pédales automatiques et les cale-pied peuvent être un problème car en VTC, sur des parcours en terrain varié, on est très souvent amené à poser pied à terre, notamment si l'on doit faire le point sur une carte. Il faut donc très facilement pouvoir enlever et remettre les pieds sur les pédales sans entrave. L'idéal est le semi cale-pied. Le pied est maintenu sur l'avant de la pédale, et peut librement glisser latéralement.
L'achat de chaussures adaptées au vélo est vivement recommandé. Leur particularité est d'avoir une semelle très rigide. A l'usage, par comparaison avec de simples chaussures de sport, on perçoit très nettement la différence, en côte notamment, car la force d'appui est beaucoup mieux transmise aux pédales, et pour un même effort l'efficacité est de loin supérieure.
Des sacoches de bonne qualité, véritablement étanches, sont indispensables. Nous avons en ce qui nous concerne opté pour des sacoches de la marque allemande Vaude, achetées dans un magasin spécialisé pour le vélo, clipables sur le porte-bagages : il suffit de tirer sur l’anse de la sacoche pour les enlever. Pour les remettre en place, la manipulation est tout aussi simple et instantanée. La seule opération « compliquée » consiste dans le réglage préalable de la patte située en bas de la sacoche afin d’assurer un maintien évitant le balancement lors des déplacements. Cette opération est propre à chaque porte-bagages, mais une fois l’adaptation faite sur le vélo, il n’est plus nécessaire d’y revenir. Certes ces sacoches coûtent assez cher, mais à l’usage on ne regrette absolument pas l’investissement. Comme nous ne transportons que l’équipement de la journée, il n’est pas nécessaire d’avoir un jeu complet de sacoches pour chaque vélo ; une par vélo suffit, ce qui limite les coûts.
Un compteur de vitesse n’est pas indispensable, mais s’avère tout de même bien pratique. Il permet en fin de journée de connaître le kilométrage exact effectué, ainsi que la vitesse moyenne des déplacements. Il permet surtout de satisfaire sa curiosité.
Ne pas oublier le nécessaire de dépannage en cas de crevaison : rustines et colle, ou bien chambre à air de rechange ; démonte-pneu et petite pompe à main. En itinérant, il faudra envisager un outillage plus conséquent mais restant léger. En circuits en boucle, on peut prévoir un nécessaire complet de réparation et entretien qui restera au bivouac : clés, tournevis, démonte-chaîne, pinces, produit de graissage, quelques pièces de rechange (câble de frein, chaîne)… Une pompe à pied avec manomètre est indispensable si on n’est pas limité en poids et encombrement.
Il vous faut également une pochette porte-carte pour guidon, ou un GPS. Voir le sujet consacré au guidage.