Le type de trajet

Les voies de grande circulation sont impérativement à éviter. Il n’y a rien de plus désespérant et démotivant de rouler sur une grande route s’étirant à perte de vue, dont on à l’impression de ne jamais voir le bout, au milieu d’une circulation routière intense. Il ne faut pas hésiter à faire quelques kilomètres supplémentaires pour emprunter petites routes ou chemins qui feront vite oublier la distance : lorsque le paysage est varié, le plaisir des yeux occulte toute sensation de fatigue ou de lassitude. Les « incidents » de parcours, tels la nécessité de mettre pied à terre lors d’un passage sur un sentier un peu trop accidenté, peut même constituer un amusant dérivatif. Attention toutefois à ne pas trop insérer de sentiers dans le parcours, car ils peuvent devenir lassants à l’excès. Il y a généralement suffisamment de petites routes goudronnées, à la circulation routière quasi inexistante, permettant de rouler beaucoup plus confortablement.

Les voies vertes, que les régions aménagent de plus en plus en exploitant d'anciennes voies ferrées ou chemins de halage des rivières et canaux, offrent des solutions de circulation très intéressantes. Mais à l’usage ne circuler que sur ce type de chemin peut devenir lassant : le parcours et le paysage manquent de variété, et le relief plat, s’il peut donner l’impression d’être plus facile sans entraînement, devient ennuyeux sur un plus long déplacement lors duquel la variation des efforts à fournir est, paradoxalement, plus agréable.

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