Préambule

Les lignes qui suivent ne revêtiront pas l’aspect d’une chronique mais constitueront plutôt un simple résumé de ce qu’il est advenu depuis  la fin de ma première année de chimiothérapie, cela pour deux raisons.

- Mon but, en écrivant ces témoignages, n’est pas de raconter mon quotidien ad vitam aeternam, ce qui finirait par lasser, mais d’aider des malades et leurs proches à avoir une idée de  ce qui peut advenir suite à la découverte d’un cancer. L’angoisse se nourrit  de l’incertitude et de la crainte de l’inconnu.

-  Mon état de santé ne s’est pas amélioré, pour différentes raisons que je développerai, au point de me diminuer physiquement et intellectuellement, annihilant  toute velléité de prise de notes quotidiennes indispensables à la rédaction d’une chronique.

Ce qui va suivre a donc été rédigé une année après mon récit initial, et uniquement de mémoire, bien défaillante et sélective durant cette dernière période.

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