Un PC multimédia de salon (HTPC, Home Theater Personal Computer)

On pense a priori qu’un PC multimédia de salon doit nécessairement être une machine puissante équipée des connectiques dernier cri. Or si l’on n’éprouve pas le besoin de visionner des vidéos en 1080p (qualité blu-ray), une machine même ancienne disposant d’une carte vidéo d’entrée de gamme suffit amplement à visionner sans difficultés des vidéos jusqu’à une résolution de 720p (qualité DVD).

Mon vieux Dell datant de 2003, équipé d’un PC Pentium 4 cadencé à 2,6 Ghz, de 2Go de RAM et d’une carte vidéo NVidia de base disposant de seulement 240 Mo de mémoire (NVidia AGP GeForce FX 5200) suffit amplement.

Mais tout d’abord, quel est l’intérêt d’un PC multimédia de salon ?

    - Disposer d’une vidéothèque numérique centralisée sur un seul appareil à partir duquel on peut lancer n’importe quelle vidéo sans manipulation de DVD.

- Disposer d’un enregistreur numérique permettant d’enregistrer n’importe quelle émission de télévision directement ou par programmation, tout en regardant une autre émission.

- Regarder sur son écran de télévision les vidéos proposées sur des sites tels que Youtube, Dailymotion, ou tout autre site de streaming.

- Visionner facilement sur son écran de télévision les vidéos des offres de vidéo à la demande (VOD).

- Projeter ses photos numériques sur l’écran de la télévision.

- Se dispenser de devoir graver des DVD pour conserver et regarder ses enregistrements.

- Naviguer sur Internet sur son écran de télévision.

- Voir sur son écran de télévision les émissions proposées en rattrapage par les différentes chaînes, et éventuellement les enregistrer.

- Si l’on ne dispose que de la TNT, accéder à de nouvelles chaînes disponibles par Internet.

- Si l’on avait souscrit par option à une offre de télévision par Internet de son fournisseur d’accès afin de disposer des fonctions d’enregistrement numérique, cette option pourra être économisée si l’on reçoit la télévision par la TNT.

Par rapport à un lecteur multimédia dédié comme il en existe beaucoup dans le commerce, ou aux fonctions multimédia des téléviseurs récents, qui sont limités à la lecture des vidéos, images et sons, un PC est plus évolutif (le lecteur multimédia pourra bloquer sur certains formats de vidéos, d’images ou sons alors qu’il sera toujours possible d’installer de nouveaux codecs de décodage sur un PC), et offre, comme nous venons de le voir, de nombreuses autres possibilités.

Pour réaliser cela, voyons quels sont les équipements matériels et logiciels nécessaires, et à quel coût.

Pour la partie matérielle

Comme nous l’avons vu, un vieux PC équipé d’une carte vidéo d’entrée de gamme suffit. Il est toutefois préférable que cette carte dispose d’une sortie numérique qui assurera une meilleure qualité d’image que la sortie VGA qui est analogique. Mais ce n’est pas forcément rédhibitoire. Il faut également que ce PC dispose d’une carte ou un chipset son.

Selon la connectique de sortie de votre carte vidéo :

-          Si l’on n’a qu’une sortie VGA, il faudra un simple câble VGA si le téléviseur dispose d’une entrée VGA. A défaut les choses deviennent compliquées. Il n’est pas possible de passer du VGA au Hdmi sans un convertisseur de signal, très coûteux (plus de 100 euros). Il semble également que le passage du VGA vers le péritel, le RGB ou YUV (autres entrées analogiques possibles des écrans de télévision) nécessite aussi une conversion de signal. Dans ces conditions, l’achat (ou mieux, la récupération) d’une carte graphique d’entrée de gamme avec sortie DVI s’avère moins dispendieux : moins de 50 euros ; on en trouve même à moins de 30 euros sur certains sites Internet. Une carte avec sortie Hdmi sera plus chère.

-          Si l’on dispose d’une sortie DVI, il faudra un câble VGA/Hdmi. Coût : 10 à 15 euros.

 

Si le PC n’est pas équipé d’une prise hdmi, ce qui sera sans doute le cas pour un vieux PC, il vous faudra soit un système audio indépendant, des enceintes PC suffisamment puissantes par exemple, ou tout simplement un câble audio pour relier la sortie son du PC à l’entrée auxiliaire d’une chaîne Hifi ou d’un système audio home cinéma si l’on en dispose. En effet la connectique HDMI permet de faire transiter son et vidéo sur un même câble, ce qui n’est pas le cas du VGA ni du DVI.

Une carte tuner est indispensable. Il faut veiller, lors de l’achat, à choisir le bon type de carte qui sera différent selon que l’on reçoit la télé par TNT ou par satellite. Coût : 40 à 50 euros (un peu plus pour les cartes tuner par satellite). On peut encore se tourner vers une clé USB TNT dont les premiers prix démarrent autour de 25 euros. Ellles disposent généralement d'une possibilité de raccordement à une prise antenne TV ce qui offrira une bien meilleure qualité de réception qu'avec les antennes fiiaires fournies.

Il faut encore un clavier et une souris sans fil afin de pouvoir piloter le PC à partir du fauteuil ou du canapé du salon. Coût : une trentaine d’euros.

Pour la connexion à Internet, même les vieux PC sont le plus souvent équipés d’une prise Ethernet. Si le PC de salon est trop éloigné de la box Internet ou du routeur, penser à la solution CPL (courant porteur en ligne) qui fonctionne très bien et ne nécessite pas le passage de câbles. Il y a également la solution du Wifi. Si le PC n’est pas équipé d’un récepteur Wifi, les prix pour une clé USB Wifi débutent à une dizaine d’euros. Pour la solution CPL, c’est beaucoup plus cher (compter 40 à 50 euros pour un kit de 2 boîtiers). Enfin ne pas oublier de configurer la box du fournissseur d'accès Internet en mode routeur si ce n'est déjà fait afin qu'elle soit en mesure de répartir la connexion Internet entre plusieurs ordinateurs. Pour ce faire il suffit de se référer au mode d'emploi de la box. A défaut de mode d'emploi, une recherche sur le Web devrait fournir la solution.

Un espace de stockage conséquent est nécessaire, car les vidéos occupent beaucoup de place. Si la capacité du disque interne de votre vieux PC est faible, il peut être intéressant d’investir dans un disque dur externe qui présentera l’avantage d’être utilisable avec n’importe quel autre ordinateur et pourra être transporté. Dans l’éventualité d’une telle acquisition il est plus judicieux d’investir dans un disque au format 2,5 pouces qui, s’il est légèrement plus coûteux à capacité égale, ne nécessite pas d’alimentation externe et peut être beaucoup plus facilement transporté compte tenu de son faible encombrement et son faible poids (on peut le mettre dans une poche).

ATTENTION: pour le raccordement à la prise d’antenne, il faudra partager le signal entre la télévision et le PC. Une prise en T peut ne pas suffire (perte de signal trop importante). Il faudra alors acquérir un répartiteur de signal (coût : 10 à 15 euros).

 

Pour la partie logicielle

Là, on trouve tout ce dont on a besoin gratuitement !

Les indications données ici sont valable pour un PC sous le système d’exploitation Windows.

Pour regarder et enregistrer les chaînes de télévision

Les cartes tuner sont généralement fournies avec une télécommande ainsi qu’un pack logiciel permettant de regarder la télévision sur le PC et de disposer des fonctions d’enregistrement et de time shifting (fonction qui permet de mettre en pause une émission que l’on regarde en direct). A défaut, ou si les logiciels fournis ne conviennent pas, on peut se reporter sur le logiciel libre Puchin TV Mod dont on trouvera une présentation et que l’on pourra télécharger à cette adresse : http://www.pouchintv.fr/

Pour bénéficier de la télévision de rattrapage et en regarder ou en enregistrer les émissions sans avoir à passer par les sites de chaque chaîne il faut le logiciel Captvty que l’on peut télécharger à cette adresse : http://captvty.fr/

Avec Captvty on peut également regarder certaines chaînes en direct.

Pour regarder des chaînes qui ne sont accessibles que par Internet, il faut installer le logiciel adsl TV. Adresse du site officiel : http://www.adsltv.org/

Pour regarder ses vidéos

Le must en la matière actuellement est le logiciel libre KODI (anciennement XBMC). Il s’agit d’un logiciel media center permettant de gérer de façon centralisée les vidéos, les images et le son. Il est possible de le personnaliser à l’aide de nombreuses extensions que l’on peut activer ou désactiver à sa guise. Sa prise en main n’est pas évidente, aussi il ne faut pas hésiter à lire les tutoriels le concernant, mais cela en vaut la peine.

 

Adresse du site officiel où l’on peut le télécharger : http://xbmc.org/

Adresse d'un tutoriel pour l'installation et la configuration de départ (certains aperçus peuvent être différents de ce que l'on obtient en fonction de l'évolution du logiciel et des versions, mais les principes restent les mêmes): http://www.nikopik...

Commander KODI à partir d’un smartphone

Il est possible d’utiliser son smartphone comme télécommande pour piloter KODI.  Si l’on dispose du système d’exploitation Android, il faut télécharger l’application Yatse que l’on trouvera à cette adresse : https://play.google...
Sous iOS il faut télécharger l’application Official XBMC Remote.
Il faut également configurer KODI pour qu’il puisse être piloté par une application extérieure. La communication se fait par le réseau Wifi. Il faut donc que les deux appareils soient sur le même réseau. Dans KODI, il faut se rendre dans «Système, Paramètres, Services> et activer en bas à gauche les options avancées. Il faut ensuite aller dans Upnp et cocher l’option «Partager la médiathèque».  Dans «Serveur Web», il faut autoriser le contrôle (on pourra si on le souhaite définir un nom d’utilisateur et un mot de passe d’accès=. Dans «Télécommande», il faut autoriser les programmes distants à prendre le contrôle et activer le Zeroconf.
On pourra dès lors non seulement simuler une télécommande depuis son smartphone mais également parcourir et lancer le contenu multimédia de KODI.

Si l’on ne souhaite pas installer de media center mais simplement lancer n’importe quel fichier multimédia à partir d’un explorateur de fichier, il faudra installer un lecteur multimédia. VLC est un logiciel qui présente l’avantage d’inclure l’ensemble des codecs vidéo et audio nécessaires à la lecture de fichiers de tous types. Les codecs sont des compléments logiciels permettant de coder ou décoder un signal numérique. Beaucoup de lecteurs multimédia nécessitent que l’on installe de façon séparée les codecs propres à certains types de format ce qui est souvent fastidieux et parfois source d’instabilité de l’ordinateur.

Pour télécharger VLC qui est un logiciel libre, on se rendra à l’adresse du site officiel : http://www.videolan.org/

Pour éditer ses vidéos

Lorsque l’on programme l’enregistrement d’une émission, l’on est contraint de prévoir un temps supplémentaire d’enregistrement avant et après la fin de l’émission pour être certain de pallier aux éventuels décalages horaires de diffusion. Si l'on souhaite nettoyer l’enregistrement de ces périodes inutiles ainsi que des éventuelles pages de publicité, il faudra faire appel à un logiciel d’édition vidéo. Le logiciel libre Avidemux permettra d’effectuer facilement ces opérations. On peut le télécharger à cette adresse : http://sourceforge....

 

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Que faire d'un vieux PC ?

Vieux PCVous venez de renouveler l’ordinateur de votre maison car l’ancien, acheté il y a fort longtemps, montrait de trop sérieux signes de faiblesse. Que faire de cette vieille machine ? Est-elle forcément destinée à finir à la déchetterie ? N’y a-t-il rien de plus utile à en faire ?

De nombreux sites Internet font des suggestions pour réutiliser les vieux PC. Les articles qui suivent ne visent pas à plagier ces sites, ce qui ne présenterait aucun intérêt, mais à proposer quelques idées originales et surtout à donner un mode d’emploi complet à partir de réalisations concrètes et éprouvées. Vous découvrirez qu’il est possible de faire des choses intéressantes même avec de très vieux ordinateurs. Ne jetez plus, réutilisez !

Un PC éducatif

Plan de l'article:

- Environnements éducatifs complets (système d’exploitation et logiciels)
- Suites logicielles éducatives pour Windows
- Autres ressources

Pourquoi ne pas mettre un PC entièrement à disposition de ses enfants dans un but éducatif ? Bien entendu, un tel PC devra remplir un cahier des charges strict en offrant à la fois sécurité et mise à disposition de logiciels adaptés. Attention toutefois : les outils de protection n'étant pas toujours infaillibles, il reste plus prudent de ne laisser un enfant naviguer sur Internet qu'en présence d'un adulte.

Il existe des solutions clés en main permettant d’installer des suites logicielles spécialisées, voire même des systèmes d’exploitation complets comportant une logithèque éducative prête à l’emploi, et tout cela gratuitement. Nous le devons au monde du logiciel libre et à des équipes ou associations qui ont le plus souvent bénévolement adapté des distributions Linux à cette fin. Mais on peut aussi trouver des logiciels pour l’environnement Windows.

Voici un petit tour d’horizon de quelques possibilités existantes à ce jour. Si l’on a un très vieux PC, certaines de ces distributions ne conviendront pas car trop gourmandes en ressources matérielles. A noter que les images disques de ces distributions permettent la création d'une clé live USB avec des utilitaires tels que par exemple Linux Live USB Creator sous Windows, ou UNetbootin sous Linux. Il faudra bien entendu que le PC soit en mesure de démarrer sur un port USB, ce qui ne sera pas forcément le cas sur d'anciennes machines.

Environnements éducatifs complets (système d’exploitation et logiciels)

ASRI Edu

Note du 4 mars 2018: le site asri-education.org ne répond plus. Des images iso de la distribution restent cependant encore acessibles à cette date sur sourceforge: https://sourceforge.../asriedu/, https://sourceforge.../asriprimaire/, https://sourceforge.../asri300orientationdys/.

ASRI Education est une association visant à faciliter l’accès de l’outil informatique aux enfants en privilégiant les suites logicielles libres et gratuites et la revalorisation de matériels informatiques anciens.

L’association propose sur son site http://asri-education.org une riche logithèque, ainsi qu’un environnement libre complet basé sur Puppy Linux incluant ces logiciels. Avant de télécharger une des distributions proposées, il convient de choisir la plus adaptée à son matériel en suivant le comparatif proposé sur cette page : http://asri-education...

C’est une très bonne solution pour une classe ou à la maison en ce qu’elle propose un environnement très complet et riche en logiciels ludo-éducatifs, adaptable à différents âges jusqu’à une douzaine d’années par un simple changement de session. Une session « Profs » permettant la configuration de l’ordinateur et de certains logiciels est également disponible. Certaines versions sont en mesure de fonctionner avec de très vieux PC.

La distribution est proposée en live CD, c’est-à-dire qu’on peut la démarrer à partir du lecteur de CD. Elle peut également être installée sur le PC.

Astuce pour l'installation de la distribution

Sur de très vieux PC il n’est pas rare de se heurter à des problèmes d’affichage : la solution de démarrage par défaut échoue lors du lancement de l’environnement graphique.

Dans ce cas il faut choisir «Démarrage de secours ». Le système s’installera alors en mode texte. A l’invite de commande qui se présente sous la forme d’un #, il faut saisir « xorgwizard » et valider par la touche « Entrée », ce qui lance l’utilitaire de configuration du mode graphique. Il faut saisir une seconde fois « xorgwizard » pour faire apparaître une liste de configurations possibles. Il faudra alors choisir le mode « VESA », plus compatible avec de très vieux PC, puis une résolution d’écran.

Enfin il faut saisir « xwin » puis valider par « Entrée » pour lancer l’environnement graphique de Linux

PrimTux

PrimTux est une distribution éducative complète dont une partie de l'équipe est issue de l'association ASRI Edu qui édite la distribution présentée précédemment. Elle en respecte la philosophie: des applications éducatives organisées par tranches d'âges auxquelles on accède par des sessions séparés. La dernière version, PrimTux2, est en date de janvier 2017.

4sessions

PrimTux se distingue de ASRI Edu notamment sur les points suivants:

- elle est construite à partir d'un noyau Debian (ASRI Edu est construite sur une Puppy Linux) et dispose ainsi d'une logithèque plus riche;
- elle est beaucoup plus récente mais reste tout de même très légère. Elle passera peut-être moins facilement sur de très vieux PC. Le choix dépendra donc avant tout du matériel informatique dont on dispose ;
- elle comporte davantage de logiciels et de ressources;
- son usage pratique est plus souple et facilement paramétrable;
- son développement est actif et sa mise à jour régulière.

PrimTux est livrée sous forme de live DVD/USB installable en plusieurs versions. Une adaptation, PrimTux2-Dys, à destination des enfants dyslexiques, est également proposée. On trouvera le détail des versions sur sa page de téléchargement. Une version en cours de test pour les nano ordinateurs Raspberry Pi, est accessible: https://sourceforge.net/....

Une fenêtre d'accueil propose tout ce qui est nécessaire pour compléter l'installation de la distribution et apprendre à l'utiliser. Des HandyMenus, fenêtres à onglets, différentes selon le niveau scolaire, donnent accès aux applications éducatives classées par thèmes. L'adaptation aux âges de chaque environnement ne concerne pas seulement le choix des applications, mais également les paramétrages du bureau, des menus... Jusqu'au logiciel de traitement de texte Libre Office dont l'interface s'adapte aux plus jeunes enfants dès l'âge maternel, en proposant des fonctionnalités de facilitation de la lecture (coloriage syllabique par exemple)...

Elle inclut également de nombreux jeux éducatifs, ce qui intéressera plus particulièrement les familles souhaitant mettre en place un PC éducatif pour leurs enfants.

C'est inconstestablement la distribution éducative la plus aboutie actuellement pour les enfants de niveau maternel jusqu'en début de collège. Sa richesse est telle qu'il est impossible de rendre compte de toutes ses possibilités dans une simple présentation. L'équipe de développement de PrimTux met tout en œuvre pour en faciliter la prise en main :

- un site principal où l'on trouvera tous les liens nécessaires pour bien démarrer ;

- un wiki sur lequel s'élabore régulièrement une documentation complète sur la distribution ;

- un forum réactif où l'on peut poser toute question relative aux difficultés rencontrées et proposer des améliorations ;

- un site de ressources où sont publiées régulièrement des fiches sur les logiciels éducatifs qu'elle contient et sur lequel il est possible de faire des recherches par niveau et par domaine scolaire.

Cerise sur le gâteau: dans la session Prof, le navigateur Internet Firefox propose dans ses marque-pages une foultitude de liens vers des ressources éducatives classées par thèmes.

Abulédu

Très proche de la distribution ASRI Edu mais moins riche en logiciels éducatifs pré-installés, Abulédu, basée sur Ubuntu, est proposée en live DVD que l’on peut aussi installer sur disque dur : http://www.abuledu...

L’environnement nécessite un minimum de 512 Mo pour fonctionner. Il faut également disposer d’un lecteur de DVD. Sa force réside dans le fait que cette distribution est à la base un serveur et un espace numérique de travail pour les réseaux des établissements scolaires. Même si elle est prioritairement destinée aux établissements scolaires, elle pourra également trouver sa place à la maison.

En mai 2017 une nouvelle version, en cours de développement, est proposée en libre téléchargement. Elle exige un matériel relativement puissant: 2Go de mémoire vive et un processeur à l'architecture 64 bits. Une version plus ancienne, la 8.08, est encore disponible à partir de cette page: http://docs.abuledu.org...

Edubuntu

Edubuntu est une version d’Ubuntu incluant de nombreux programmes éducatifs de la maternelle à l’université. C’est un live DVD que l’on peut donc soit tester sans installation, soit installer sur disque dur. A défaut de disposer d’un lecteur de DVD, il est possible de procéder à l’installation d’Ubuntu à partir d’un live CD, puis ensuite d’installer les paquets Edubuntu desktop.

 

Cette distribution nécessite un PC suffisamment puissant, donc pas trop ancien. Pas d’environnements pré-adaptés selon les âges : les logiciels sont proposés en vrac dans la liste des applications du tableau de bord, sans organisation par thème ou âge. Il faudra donc personnaliser le bureau avec des raccourcis vers les applications utiles en fonction de l’âge de ses enfants. Il sera nécessaire de passer par le portail éducation d’Edubuntu pour disposer d’une liste des logiciels classés selon divers critères, à l’adresse : http://doc.ubuntu-fr.org/education

On trouvera plus d’information sur ce lien : http://doc.ubuntu-fr.org/edubuntu, et on pourra télécharger la distribution ici : http://www.edubuntu-fr.org/telechargement

Ecole numérique pour tous

Ecole numérique pour tous (ENPT) est une distribution destinée à l’éducation basée sur Ubuntu et proposée en live DVD. L'installation sur le disque dur est possible mais uniquement à partir du démarrage en live du DVD. Elle ne propose pas d’options de démarrage ou d’installation au lancement du DVD aussi pourra-t-elle poser problème en cas de carte graphique très ancienne ou non reconnue.

Elle est adaptée pour les écoles de l’enseignement primaire et propose un accès pour les élèves et les enseignants. L’écran d’accueil propose un menu sous forme de mosaïque permettant de choisir parmi des activités classées par thèmes.

On en trouvera une description détaillée ainsi que le lien de téléchargement à cette page : http://www.imaugis.com...

ScolBuntu

ScolBuntu reprend le bureau et l'organisation d'Ecole numérique pour tous (ENPT) sur la base d'une distribution plus légère en s'appuyant sur l'environnement de bureau Xfce.

Elle présente l'avantage d'être utilisable sur de plus anciens PC, adaptation au vieux matériel favorisée par l'existence de deux versions dont l'une  est construite sur un noyau plus ancien d'Ubuntu.

Elle est proposée en Live DVD installable, et contrairement à ENPT, démarre sur un menu qui permet de la lancer en mode vidéo de base (idéal pour des machines avec des cartes vidéo très anciennes ou exotiques), ou de l'installer directement sur disque dur sans passer par une session en live.

On en trouvera une présentation détaillée avec sa documentation et les liens de téléchargement à cette adresse: http://aft-rn.net...

DoudouLinux

DoudouLinux est une distribution uniquement en live CD non installable destinée à faciliter l’usage de l’informatique aux enfants de 2 à 12 ans dans un espace sécurisé. Elle est donc facilement utilisable partout, sans connaissances techniques, et sans nécessiter de surveillance parentale. Elle est en mesure de fonctionner sur de vieux PC. Son seul inconvénient est la lenteur de démarrage liée à son fonctionnement à partir du CD. Pour pallier à cet inconvénient on pourra, si le PC permet le démarrage sur un port USB, créer une clé live USB, ou bien encore, et bien que ce ne soit pas sa vocation première, l'installer sur le disque dur à certaines conditions ; voir ici : http://www.doudoulinux...

On peut télécharger la distribution à cette adresse : http://www.doudoulinux...

Freeduc

Freeduc est une distribution Linux sur CD, non installable, basée sur Knoppix et élaborée par l’organisation Ofset. Plusieurs versions existent, adaptées à différents niveaux de l’enseignement ou spécialisées dans un domaine. Ces distributions, assez anciennes maintenant, conviendront aisément à de très vieux PC. Les logiciels sont organisés par thèmes à partir de la barre des tâches du bureau.

Pour avoir des informations complètes et une vue claire des différentes versions : http://fr.wikipedia.org/wiki/Freeduc

Pour télécharger les différentes versions : http://sourceforge...

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On trouvera un tableau comparatif de quelques unes des solutions présentées avec des informations techniques (taille de l'image, date de sortie, environnement de bureau proposé) à cette adresse : http://socialcompare.com...

 

Suites logicielles éducatives pour Windows

GCompris

GCompris est un ensemble d’environ 130 activités pour les enfants de 2 à 10 ans. Les versions Windows et Mac ne comprennent que la moitié environ d’entre elles. Pour avoir toutes les activités dans ces environnements, il faudra s’acquitter du paiement d’un code d’activation de 9 euros. La version Linux est totalement gratuite. Le but de l’auteur des logiciels est de favoriser le logiciel libre.

Pour toute information complémentaire et le téléchargement, suivre ce lien : http://gcompris.net

 

GCompris propose une console d’administration permettant de sélectionner des activités, de gérer des groupes d’enfants, de suivre les progrès réalisés… GCompris est inclus dans la plupart des distributions éducatives évoquées précédemment.

Le Terrier d’Abulédu

 Les logiciels du Terrier d’Abulédu (Windows, Mac et Linux) que l’on peut trouver à cette adresse : http://www.abuledu.org/leterrier/accueil

Suite à la mort de la société RyXéo qui assurait la commercialisation des logiciels du Terrier d'Abulédu, la forge logicielle, le code source et toutes les productions réalisées depuis 2003 sont maintenant hébergées sur le site "clone" http://redmine.abuledu.org/. La page d'accès aux différents logiciels est à cette adresse: http://redmine.abuledu.org/projects. On aboutit à une page listant l'ensemble des outils et logiciels disponibles, classés par catégories, et par ordre alphabétique au sein de la catégorie. Lorsque l'on clique sur le nom d'un logiciel on arrive sur sa page d'aperçu. Pour accéder aux téléchargements il faut cliquer sur l'onglet "Fichiers" et choisir, parmi les différents fichiers présents, ceux convenant à son matériel et à son système d'exploitation.

TuxPaint

 TuxPaint (disponible pour Windows, Mac, Linux) que l’on peut se procurer à cette adresse : http://www.tuxpaint.org/. Si l’on ne souhaite pas avoir d’annonces publicitaires, il faut choisir la version sans OpenCandy.

Tuxpaint est un logiciel de création graphique pour les enfants de 3 à 12 ans proposant de nombreux outils dont des formes, des objets. Il est inclus dans la plupart des distributions évoquées précédemment.

Childsplay

Childsplay (disponible pour Windows, Mac, Linux, et en français) est une collection de 14 activités éducatives pour les jeunes enfants. Elle est incluse dans la plupart des distributions éducatives évoquées précédemment. On trouvera plus d’informations et les liens de téléchargement ici : http://schoolsplay...

Le bureau numérique des écoles (BNE)

Le bureau numérique des écoles (BNE) est une interface donnant accès à de très nombreux logiciels ou ressources pédagogiques installés ou à télécharger sur Internet : logiciels utilitaires ou pédagogiques libres ou gratuits, sélection de liens Internet, aide-mémoires, documentation.

Son menu paramétrable permet de personnaliser les accès aux logiciels et ressources du PC sur lequel il est installé. L'outil est principalement destiné aux enfants de niveau maternel et primaire.

On trouvera le lien de téléchargement ainsi que toutes les informations détaillées en suivant ce lien: http://aft-rn.net...
Il est recommandé de suivre les conseils d'installation, notamment sur les versions les plus récentes de Windows.

Autres ressources

SIALLE (Service d’Information et d’Analyse des Logiciels Libres en Education), rattaché au CNDP (Centre National de Documentation Pédagogique), propose en téléchargement des logiciels classés par thèmes et niveaux, pour tous les niveaux de la scolarité, et évalués par des enseignants : http://www.cndp.fr/sialle/. Il faut toutefois appartenir à la communauté éducative pour accéder aux téléchargements (nécessité d’une inscription avec une adresse mail professionnelle du type Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Mais on trouvera aisément avec un moteur de recherche une autre source de téléchargement pour les logiciels désirés.

Sur le site d’ASRI Edu, sur la page http://asri-education.org/asriedu-logitheque, on dispose d’une liste très étendue de logiciels éducatifs, sous forme de liens présentant chacun d’eux et renvoyant vers le site officiel où l’on peut les télécharger.

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Se former ou se perfectionner en informatique

Pas de tutoriels ni d’explications détaillées ici puisque le but est d’apprendre par soi-même. Dans ce domaine on trouvera assez facilement toutes les informations nécessaires sur Internet, la recherche de ces informations constituant un élément à part entière de la formation. Cet article se propose plutôt de fournir des pistes de travail ainsi que quelques conseils et informations permettant de se lancer sans trop s’y perdre et commettre d’erreurs.

Le hardware (la partie matérielle)

PC ouvertEn intervenant au cœur même de la machine, on peut lui redonner un peu de jeunesse et envisager d’autres usages que ceux limités par un matériel obsolète.

Dans ce cadre il faut privilégier la récupération, mais certains éléments sont peu coûteux à l’achat.

Modifications matérielles peu compliquées :

-   Ajouter ou changer des barrettes mémoire

Il faut bien regarder la documentation de la carte mère pour connaître le type de mémoire à utiliser car il existe de nombreux problèmes de compatibilité (format, nombre de pins, fréquence) en raison de l’évolution des formats et des types avec le temps. Il y a peu de risque à tester des barrettes de récupération si le format est le même. Au pire, un message d’erreur du BIOS s’affichera au démarrage. Ne pas hésiter à tester différentes configurations d’installation (suivant l’ordre d’insertion ça peut ou non fonctionner). Pour un achat, s’adresser à un assembleur de proximité en se munissant de sa documentation de carte mère peut être une solution sûre.

Si on a perdu sa documentation, on peut télécharger et installer un utilitaire permettant de faire l’inventaire de son matériel en fournissant marques et références. Voir cette page pour un tour d’horizon : http://www.commentcamarche...

- Ajouter ou changer un disque dur

Attention au type de connectique de la carte mère : IDE pour de vieux PC, SATA pour les PC plus récents. Les disques avec connectique IDE deviennent plus difficiles à trouver. Il existe toutefois des adaptateurs-convertisseurs IDE-SATA se branchant à l'arrière d'un disque dur SATA et permettant de les connecter en IDE.

Ajouter ou changer un lecteur de CD/DVD

Petite astuce pour brancher correctement les éléments connectés par une nappe IDE : le liseré rouge bordant la nappe doit se trouver du côté de l’alimentation de l’élément.

Changer la carte vidéo

Attention là aussi au type de connectique de la carte vidéo qui peut varier selon l’âge du PC (AGP, PCI, PCI Express). Se référer à la documentation de la carte mère.

Ajouter ou changer la carte son

Les bus ISA étant abandonnés depuis fort longtemps, le format PCI est maintenant standard. Mais attention, il y a des différences de connectique entre PCI et PCI Express.

Un excellent site pour s’y retrouver dans le dédale du matériel et de sa connectique: http://www.choixpc.com
 

Le software (la partie logicielle)

Il faudra se munir d’une trousse à outils logiciels démarrant à partir d’une clé USB ou d’un lecteur CD afin de pouvoir intervenir sur le disque dur. Il existe des CD bootables incluant système d’exploitation et outils logiciels essentiels, tel par exemple Hiren’s boot CD.

En manipulant la couche logicielle, on peut par exemple :

Se familiariser avec le BIOS en manipulant ses paramètres.

Les BIOS disposent généralement d’une option permettant de revenir aux paramètres par défaut en cas de manipulations trop hasardeuses.

Apprendre à partitionner un disque dur et le formater selon différents formats en fonction des besoins. Windows et Linux par exemple n’utilisent pas les mêmes formats de partitions.

Installer ou réinstaller un système d’exploitation : Windows, Linux ou autre.

Faire cohabiter plusieurs systèmes d’exploitation.

Dans le cas d’une installation mixte Windows-Linux, il faut commencer par installer Windows. Les distributions Linux savent gérer le dual boot à l’installation.

- Disposer d’une machine permettant de tester sans risque divers logiciels.

Se former à un autre système d’exploitation tel que Linux ; en tester diverses distributions.

- Apprendre à intervenir sur les paramètres avancés de son système d’exploitation au risque de le planter. On pourra alors si nécessaire le réparer ou le réinstaller.

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Un second PC de travail ou de secours: très vieux PC

Un vieux, voire très vieux PC peut être intéressant comme seconde machine de travail ou comme poste de secours et d’accès Internet en cas de panne du poste principal. Mais se pose le choix du système d’exploitation. Sous Windows, XP n'est plus maintenu, ce qui pose des problèmes de sécurité. Par ailleurs un vieux PC risque fort d’avoir une configuration matérielle insuffisante pour Windows 8 qui impose de coûteux frais d’achat de licence ne se justifiant pas pour une machine secondaire. De plus, ce qui a généralement motivé l’achat d’un nouveau matériel est la lenteur du PC à l’utilisation. On cherchera donc plutôt à lui procurer une seconde jeunesse.

La solution est alors de se tourner vers Linux qui a l’avantage d’être gratuit et d’offrir un large choix de distributions parmi lesquelles on pourra trouver celle qui convient le mieux à ses goûts et à son matériel.

Choix d’une distribution Linux pour très vieux PC

J’ai testé différentes distributions installées sur disque dur. Le point de vue adopté est celui d’un non expert Linux souhaitant répondre à un cahier des charges précis, disposé à consacrer du temps à la recherche sur Internet de solutions aux problèmes rencontrés.

La machine de test :

Un PC de plus de 10 ans aux capacités un peu améliorées par des éléments de récupération.
Carte mère : MSI KT3 Ultra series.
CPU : AMD Ahtlon cadencé à 1 GHz.
RAM : 750 Mo.
Vidéo : AGP Cirrus Logic GD 5465 (Laguna) sans mémoire propre et ne fonctionnant qu’en mode VESA de base.
Deux disques durs de 40 et 20 Go, séparés en petites partitions de 5 à 6 Go minimum afin d’installer conjointement plusieurs distributions.
Chipset son intégré à la carte mère.
Une carte réseau Ethernet PCI.
Une carte PCI USB2.
Un lecteur/graveur de DVD.

Le cahier des charges :

1-      Disposer d’une distribution Linux récente et moderne, dont le développement est toujours actif.

2-      Soit disposer de tous les outils nécessaires dès le départ avec une distribution pas trop lourde, soit partir d’une distribution ultra légère à laquelle on peut facilement rajouter des applications ou intervenir dans les paramètres système pour répondre au cahier des charges.

3-      Disposer d’un bureau d’aspect agréable et « professionnel » que l’on peut aisément paramétrer à sa guise (apparence, taille et couleur des polices, etc.).

4-      Disposer d’une partition indépendante à laquelle on puisse accéder très facilement en lecture et en écriture pour y ranger les fichiers et documents personnels.

5-      Disposer d’un large choix de logiciels à installer par la suite.

6-      Accès Internet.

7-      Accès aisé à un réseau local sous Windows pour le partage de fichiers et d’imprimante.

8-      Trouver facilement sur Internet des réponses aux problèmes rencontrés.

9-      Pouvoir démarrer en mode VESA en raison d’une carte vidéo très ancienne ne supportant pas l’environnement graphique Xorg utilisé par Linux.

REMARQUE: la carte vidéo du PC de test, sans mémoire dédiée, limitée au mode VGA, est sans doute la cause principale du manque de fluidité observé avec certains environnements. Elle impose une grosse consommation des ressources CPU et interdit une lecture convenable des vidéos.

Un matériel très ancien impose de s’orienter dès le départ vers des distributions proposant des versions avec un environnement graphique particulièrement léger (Xfce, LXDE, Rox…). C’est aussi le gage d’une grande fluidité d’utilisation avec du matériel plus récent.

Pour toutes les distributions testées l’accès à Internet s’est fait de façon automatique en connexion Ethernet. Je n'ai pas testé de connexion Wifi, mon PC de test n'en disposant pas.

Le démarrage en mode VESA dépend des distributions. Certaines le reconnaissent automatiquement, d’autres proposent une option de démarrage en mode Vesa ou en mode graphique sans échec, d’autres enfin nécessiteront d’entrer manuellement des paramètres pouvant être différents d’une distribution à l’autre : « xdriver= vesa », ou bien « nomodeset xforcevesa » pour les distributions basées sur Ubuntu, ou encore modification d'un fichier système après installation.

Certaines distributions ne tiennent pas sur un CD et nécessitent de disposer d’un lecteur de DVD.

Les distributions testées:

Linux Mint 15 Xfce

La distribution répond à tous les critères du cahier des charges, mais les ressources processeurs sont très sollicitées et on observe des lenteurs à l’usage. Le déplacement et le redimensionnement des fenêtres manquent de fluidité.

Il n’y a pratiquement rien à configurer ou installer. Le réseau local Windows est reconnu automatiquement dans le gestionnaire de fichiers. J’ai toutefois paradoxalement rencontré quelques difficultés pour paramétrer un navigateur Web afin de réussir à lire des vidéos sur Youtube, mais cela est dû à un conflit entre les dernières versions du plugin Flash Player et les vieux processeurs AMD tel que celui dont est doté ma machine de test.

L’environnement de bureau est très agréable et d’usage intuitif. Le système est imparfaitement francisé.

La logithèque est très riche et sur Internet on peut facilement trouver réponse aux problèmes rencontrés (c’est une distribution basée sur Ubuntu).

C’est sans doute la solution à privilégier si l’on dispose d’une carte vidéo acceptable, d’une RAM et d’un processeur suffisants, car très facile à installer et d'approche aisée pour un non expert Linux.

Temps de démarrage du système sur le PC de test: 1 min 5 s

Test d’occupation mémoire: Libre Office Writer, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Chromium (Firefox plante sur mon PC avec Youtube et certains sites) lancés en même temps donnent une occupation RAM d’environ 300 Mo.

Wary Linux 5.5 - Tooppy Linux

 

Wary Linux est une version de Puppy Linux permettant le démarrage avec le mode graphique VESA. Cette distribution utilise l’environnement de bureau Rox et le gestionnaire de fenêtres JWM. Si l’on n’a pas la contrainte de démarrer en mode VESA on pourra choisir une distribution classique de Puppy (qu’il est toujours possible de démarrer en mode VESA au prix de quelques manipulations).

Pour l’avoir en français il faudra télécharger un pack de langue.

Le bureau est d’aspect enfantin, on aime ou on déteste. On trouve un paquet non officiel, 2PDE, conçu pour Puppy/Toutou Linux 5.3 mais qui fonctionne avec la version 5.5 au prix de quelques bugs, permettant d’obtenir rapidement des thèmes « pro » et facilement paramétrables grâce à l’adjonction de menus ergonomiques. On aura plus d'informations et un lien de téléchargement ici : http://www.murga-linux.com/puppy/viewtopic.php?t=81125

Il existe une distribution proposant par défaut cet environnement, Tooppy Linux, basée sur Puppy Linux 5.4. Tous les renseignements et le téléchargement ici : http://tooppy.linux.free.fr/

 

L’accès au réseau local nécessite l’installation de paquets tels que Samba et Pnethood. Il faudra passer par une application spécifique pour se connecter au réseau avant de pouvoir y accéder par un gestionnaire de fichiers. Il est sans doute possible de paramétrer le système pour connecter le réseau local au démarrage, mais je n’ai pas poursuivi les investigations jusque-là, ce qui m’aurait demandé encore quelques heures de recherche et d’essais. La solution rapide que j’ai trouvée est de placer sur le bureau un lanceur pour Pnethood qui me permet de choisir la machine ainsi que le répertoire du réseau à connecter et de l'ouvrir dans un gestionnaire de fichiers.

La logithèque est limitée. On trouve beaucoup d’infos sur Internet et il existe des forums actifs en français ce qui permet de trouver la plupart du temps des réponses aux problèmes rencontrés. Pas de Libre ou Open Office disponible. On se contentera d’Abiword pour le texte et Gnumeric pour le tableur. Pas de Firefox non plus. La version Tooppy Linux, quant à elle, est compatible avec la logithèque Ubuntu ce qui donne accès à une logithèque beaucoup plus riche et aux logiciels cités ci-dessus.

Temps de démarrage du système sur le PC de test: Wary Linux 25 s, Tooppy Linux 38 s

Test d’occupation mémoire : Abiword , Gnuméric et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec SeaMonkey lancés en même temps: 290 Mo de RAM avec le pack 2PDE.

C’est une bonne solution pour un très vieux PC.

La version Tooppy Linux est l’une de mes distributions préférées mais elle nécessitera beaucoup de recherches et l’installation de paquets destinés à une autre version non disponibles dans le gestionnaire de paquets pour accéder facilement au réseau local. De plus l’installation en mode VESA s’avère complexe mais l’on n’aura pas ce souci si l’on dispose d’une carte vidéo pas aussi obsolète que la mienne.

Astuces  Tooppy:

installer Tooppy en mode Vesa

Saisir pfix=nox en paramètre de boot pour démarrer en mode console. A l’invite de commande saisir xorgwizard pour configurer le mode vidéo. Choisir VESA, puis la résolution d’écran. Saisir ensuite  xwin pour entrer dans le mode graphique.

Après installation sur le disque dur, les paramètres vidéo ne sont pas conservés. Il faudra donc, à partir d’un live CD ou d’un autre OS installé sur le disque dur, modifier manuellement le fichier xorg.conf qui se trouve dans le dossier /etc/x11/ . Activer la ligne Driver "vesa" ainsi que la ligne précédente qui identifie la carte vidéo et qui commence par Identifier en supprimant les # au début de chaque ligne .

Accéder facilement aux autres partitions

Pour retrouver sur le bureau les icônes des autres partitions, cliquer sur le « NU » de « MENU », puis choisir « Eventmanager des icônes des disques du bureau ». Dans l’onglet « Icônes du bureau », cocher « Afficher les icônes sur le bureau ». Enfin il faudra relancer le serveur X pour que les modifications apparaissent à l’écran. Pour ce faire, cliquer sur l’icône d’arrêt du système de la barre des tâches et choisir « Redémarrer le serveur X ».

Ces partitions ne sont pas automatiquement montées au démarrage. Pour y accéder en lecture et écriture il faut les monter. Amener le curseur de la souris sur le bord supérieur de l’écran pour faire apparaître la barre de lancement d’applications, puis cliquer sur l’icône 2pmount (la 3ème à partir de la gauche). Apparaît alors une fenêtre avec les différentes partitions. Il suffit de cocher celles que l’on désire monter. Tout ceci peut se faire aisément et à tout moment par l'appui sur la touche F12.

Slitaz

On aime ou on déteste le bureau proposé par défaut. La taille des polices d’affichage du texte des icônes du bureau et de la barre de menu est minuscule, pratiquement illisible pour ma vue défaillante en 1024x768 sur un écran LCD de 17 pouces. Je n’ai pas trouvé comment l’augmenter, cette option étant absente des menus de paramétrage de ces différents éléments. LXDE offre une approche spécifique de la gestion des paramètres des différents éléments, ce qui nécessite un peu de tâtonnements car les paramètres ne sont pas modifiables de façon centralisée.

Je n’ai pas à réussi à accéder au réseau local, et les messages posant des questions relatives au même problème sur les forums Internet sont restés sans réponse.

Cette distribution est extrêmement légère, mais complexe pour un non expert Linux.

Après l’avoir démarrée sur le Live CD, je n’ai pas réussi à l’installer en choisissant le live CD comme source de fichiers. Il m’a fallu créer une image ISO sur clé USB comme source. Mais la clé USB est facilement reconnue par le système.

Une fois installée sur le disque dur, j’ai été confronté à un bug me bloquant l’accès au TazPanel, application essentielle permettant d’accéder au téléchargement d’applications. J’ai trouvé une solution sur Internet en intervenant sur un fichier système: dans le fichier /etc/slitaz/httpd.config, il faut remplacer la ligne "/:root.*" par "s/:root.*/:root.*".

La logithèque est limitée. La gestion des paquets se fait par l’intermédiaire du TazPanel, en fait un navigateur Web, et n’est pas très conviviale et pratique. Pas de Libre ou Open Office disponible. En revanche Firefox l’est.

J’ai essayé à plusieurs reprises de l’installer pour la tester en raison des éloges trouvés sur Internet, mais j’ai été à chaque fois très déçu en dépit des efforts entrepris pour apprendre à la paramétrer et n’ai pas réussi à répondre à mon cahier des charges. A réserver aux bricoleurs Linux patentés. Son seul avantage est sa très grande légèreté, environ 80 Mo d’occupation sur le disque dur et 30 Mo en image iso.

Temps de démarrage du système sur le PC de test: 25 s.

Test d’occupation mémoire : le seul navigateur que j’ai réussi à configurer pour lire les vidéos Youtube est Iron Web Browser (basé sur Chrome). Abiword, Gnumeric et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Iron Web Browser lancés en même temps : 170 Mo de RAM.

Lubuntu 13.10

C’est Ubuntu avec l’environnement graphique LXDE, réputé encore plus léger qu’Xfce.

Lubuntu existe en live CD permettant de tester le système sans l'installer. L'installation peut se faire à paritir de l'interface. Si l'on a des problèmes de carte graphique il est possible de démarrer en mode VESA. Pour cela, à partir du menu de boot du CD, il faut appuyer sur F6 pour faire apparaître les options de démarrage, supprimer "quiet splash--" en fin de ligne de commande et ajouter "nomodeset xforcevesa".

Cette distribution répond au cahier des charges sans pratiquement rien avoir à configurer ou installer. L’accès au réseau Windows est reconnu immédiatement. Attention, avec le gestionnaire de fichiers proposé par défaut sous Lubuntu, PCManFM, il faut cliquer sur "Aller à", "Disques réseaux" pour accéder au réseau.  La partition destinée aux fichiers utilisateur n'est pas montée automatiquement, il faudra paramétrer le système pour qu'elle le soit au démarrage si on le souhaite.

La logithèque est riche. Il est facile de trouver sur Internet des réponses aux problèmes rencontrés (ça reste Ubuntu).

La mémoire vive est peu sollicitée.

Temps de démarrage du système sur le PC de test: 53 s

Test d’occupation mémoire : Libre Office Writer, Calc et le visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Chromium (Firefox plante sur mon PC avec Youtube et certains sites) lancés en même temps donnent une occupation RAM de 260 Mo.

C’est selon moi l'une des meilleures solution si le PC est trop ancien pour permettre un usage confortable de Linux Mint.

Debian Xfce 7.2

Ma très vieille carte graphique ne fonctionnant qu’en mode Vesa il m’a été Impossible de démarrer le live DVD, quelles que soient les options de démarrage tentées. J’ai donc procédé directement à l’installation du système. La procédure est assez claire à condition d’avoir de très bonnes connaissances dans l’installation d’un système Linux et son repérage des partitions.

Après l’installation, le fichier /etc/x11/xorg.conf permettant de configurer entre autres le driver vidéo étant absent, il m’a fallu, à partir d’un autre système qui fonctionnait en Vesa, importer un fichier xorg.conf basique pour réussir à démarrer l’interface graphique et ne plus avoir d’écran noir. Pour des explications détaillées on pourra se reporter à l'article "Résoudre les problèmes d'écran noir au démarrage sous Linux".

On ne devrait avoir aucun de ces problèmes avec une carte vidéo moins obsolète que la mienne.

On a automatiquement accès au réseau local Windows sans qu’il soit nécessaire de paramétrer ou d’installer quoi que ce soit.

La partition indépendante contenant les fichiers et données personnelles est accessible mais pas montée automatiquement au démarrage, ce qui pourra se paramétrer si on le souhaite.

La logithèque est riche (Debian est l’une des distributions majeures de Linux) avec le gestionnaire de paquets Synaptic, assez convivial, permettant de classer les applications par catégories.

Il sera aisé de trouver sur Internet des solutions aux problèmes rencontrés.

La francisation du système est parfaite. Pour les applications on trouvera facilement des packs de langue.

La mémoire est peu sollicitée, le déplacement et le redimensionnement des fenêtres restent relativement fluides même sur ma très vieille machine.

Temps de démarrage du système sur le PC de test : 46 s

Test d’occupation mémoire : Libre Office Write, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Iceweasel lancés en même temps donnent une occupation RAM d’environ 235 Mo.

Debian est une très bonne surprise. Cette distribution répond parfaitement au cahier des charges sans pratiquement rien avoir à installer ou paramétrer, tout en restant légère et utilisable sur mon très vieux PC. C’est l’une de mes distributions préférées. Choisir Debian c’est aussi être certain d’avoir une distribution stable et pérenne. La contrepartie de cette stabilité, c’est que l’on ne disposera pas des toutes dernières versions des logiciels.

Toutou Wolx 5.5

Voici une distribution entièrement française, fraichement sortie, basée sur Wary Linux 5.5 testée précédemment.

Le live CD peut démarrer en mode Vesa si on le souhaite, ce qui sera utile pour une très vieille machine comme mon PC de test.

Au premier démarrage apparaissent plusieurs fenêtres destinées à faciliter les tâches de configuration au débutant. On nous propose ainsi d’installer le plugin Flashplayer nécessaire aux visionnages de vidéos sur les sites comme Youtube. On a même le choix entre plusieurs versions de ce plugin, les dernières pouvant poser problème avec de vieux processeurs AMD, ce qui, au passage, me permet de comprendre pourquoi il m’est arrivé de rencontrer des difficultés avec mon PC de test pour la lecture de vidéos sur d’autres distributions.

Comme pour les autres distributions de la famille Puppy, les partitions sont automatiquement montées en lecture et écriture à l’ouverture, facilitant leur utilisation par les moins aguerris à Linux.

Alors que tous les paquets nécessaires au partage d’un réseau Windows (Samba, PNetHood) sont supposés être installés, les dossiers de partage du PC Windows ne sont pas visibles. Le problème a été résolu en (ré)installant le paquet samba-full Wary- Racy

Toutou Wolx est bâtie sur une version plus récente de Puppy que la Tooppy Linux testée précédemment. Elle se distingue également de Wary Linux par les paquets logiciels inclus dans la distribution ainsi que par certaines fonctionnalités. C’est notamment le navigateur Opéra qui est choisi ici plutôt que SeaMonkey, plus lourd.

On disposera de la même logithèque que Wary, Tooppy, et la recherche sur Internet de solutions aux problèmes rencontrés sera valable pour les trois distributions.

Temps de démarrage du système sur le PC de test : 35 s.

Test d’occupation mémoire : Abiword , Gnuméric et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Opera lancés en même temps: 190 Mo de RAM. Toutou Wolx fait dans ce domaine beaucoup mieux que ses très proches parents Wary et Tooppy, sans doute en raison du choix d’Opera en lieu et place de SeaMonkey.

Voilà trois distributions sœurs qui conviennent même à de très vieux PC et entre lesquelles vous pourrez choisir en fonction de votre sensibilité. On a là la démonstration que Linux est un monde actif et généreux où l’on peut véritablement trouver distribution à son goût à la nuance près. J’ai déjà dit tout le bien que je pensais de cette famille de distributions.

Fedora Live 19 Xfce

Le DVD Fedora 19 permet l’installation de la distribution sur le disque dur ou le démarrage en live DVD. Il existe également une version personnalisée Xfce ne nécessitant qu'un CD.

Compte tenu de ma carte graphique obsolète j’opte pour l’installation en mode vidéo de base.

Le logiciel d’installation est assez convivial et offre de nombreuses options. J’ai particulièrement apprécié la possibilité de choisir parmi un vaste choix d’environnements graphiques, ainsi que la possibilité d’installer des fonctionnalités complémentaires sous forme de « briques » logicielles explicites. Il faudra toutefois avoir une bonne connaissance de la gestion des partitions sous Linux pour une installation personnalisée. Attention, si l'on fait l'installation à partir du live CD personnalisé Xfce le clavier est en anglais et cela pourra poser des problèmes lors de la saisie des mots de passe, les caractères saisis n'étant pas visibles. Lors d'une première installation je n'ai pu ouvrir de session et c'est lors de la réinstallation que j'ai compris la nature du problème.

Le premier démarrage se fait avec succès, les caractéristiques vidéo ont bien été prises en compte. Attention, lors de l’installation, de bien mettre en place un compte utilisateur, car même si le logiciel d’installation ne l’impose pas, ne pas en mettre conduit à empêcher l’ouverture d’une session.

Le réseau local n’est pas reconnu d’emblée. Je n’ai pas réussi à me connecter à ce réseau malgré l’installation des paquets complémentaires Samba. Mes recherches de solution au problème via Internet sont restées vaines.

L’accès à la partition destinée aux fichiers et documents personnels se fait aisément mais il faut en effectuer le montage lors du 1er accès. On pourra paramétrer un montage automatique de la partition au démarrage du système si nécessaire.

C’est Midori (dérivé de Firefox) qui est choisi comme navigateur par défaut. J’ai été confronté à des plantages du navigateur lors de recherches, ainsi qu’à des plantages de  Yum Extender, le gestionnaire graphique de paquets,  lors de la tentative d’installation de nouveaux  paquets.

Le déplacement et le redimensionnement de fenêtres est peu fluide ; les ressources CPU sont très sollicitées malgré le bureau Xfce.

Temps de démarrage du système sur le PC de test : 1 min 15 s

Test d’occupation mémoire : Libre Office Writer, Calc et le visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Firefox lancés en même temps donnent une occupation RAM de 300 Mo.

Avec cette distribution le cahier des charges n’a donc pu être rempli. J’ai de plus été confronté à de fréquents plantages. Si l’on ajoute à cela un système assez gourmand en ressources, Fedora s’est montrée décevante sur mon PC de test.

OpenSUSE 12.3 Xfce

Le DVD de la distribution ne permet le démarrage en live qu’avec les bureaux Gnome ou KDE. Pour disposer des environnements Xfce ou LXDE, il faut passer par l’installation sur disque dur.

L’installation ne posera pas de problème si l’on choisit une installation automatique. En revanche l’installation personnalisée est peu évidente.  Il m’a fallu du temps pour comprendre la logique du logiciel afin de réussir à installer cette distribution sur la partition de mon choix. Il faudra également avoir de solides connaissances dans les principes de partitionnement sous Linux.

Le choix de l’environnement graphique se fait aisément, il suffit de cocher le bureau désiré parmi ceux disponibles (Gnome, KDE, Xfce, LXDE).

Sur mon PC de test avec sa carte vidéo obsolète le premier démarrage aboutit à un écran noir. Ce problème a été résolu en suivant la procédure décrite lors du test de la distribution Debian pour lancer l’environnement graphique en mode Vesa. Pour des explications détaillées on pourra se reporter à l'article "Résoudre les problèmes d'écran noir au démarrage sous Linux". Avec une carte graphique correcte on ne devrait pas rencontrer de difficulté.

Le navigateur Firefox, installé par défaut, lit sans problème les vidéos sur Youtube sans que cela nécessite d’installations complémentaires.

Le réseau local Windows est reconnu mais il m’a d’abord été impossible d’y accéder. Après recherches il s’est avéré qu’il s’agissait d’un problème de pare-feu : il est activé par défaut en bloquant les activités réseau.  Il convient donc de le configurer en autorisant les activités du client Samba permettant le partage avec un réseau Windows.

Les autres partitions sont reconnues d’office mais doivent être montées pour être accessibles. Il conviendra de paramétrer un montage automatique au démarrage si l’on souhaite faciliter l’accès à la partition destinée aux fichiers et documents personnels.

On trouve facilement sur Internet réponse aux problèmes rencontrés, cette distribution étant une des distributions majeures du système Linux.

La logithèque est riche mais beaucoup moins importante que celle de la famille Debian, Ubuntu et ses dérivés.

Le système d’exploitation est imparfaitement francisé. Le déplacement et le redimensionnement des fenêtres est peu fluide sur mon très vieux PC de test. Les ressources CPU sont très sollicitées. A l’usage on arrive très vite à la saturation des ressources ce qui rend le PC difficilement utilisable.

Temps de démarrage du système sur le PC de test : 51 s

Test d’occupation mémoire : Libre Office Write, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Firefox  lancés en même temps donnent une occupation RAM d’environ 360 Mo. C’est l’un des systèmes les plus lourds parmi ceux testés jusqu’à présent.

Cette distribution, même avec des environnements de bureau allégés tels Xfce ou LXDE,  ne pourra convenir qu’à des  configurations matérielles suffisamment musclées et donc qu’à des PC pas trop anciens.

Lemmabuntüs 1.03

Lemmabuntüs est une version allégée d’Emmabuntüs, basée sur le bureau LXDE. Au démarrage du live CD, le mode Vesa n’est pas proposé en option. Ceux qui ont des problèmes de carte graphique pourront néanmoins forcer le démarrage dans ce mode en suivant la procédure indiquée dans le test de la distribution Lubuntu. On pourra également se reporter à l'article "Résoudre les problèmes d'écran noir au démarrage sous Linux".

L’installation peut se faire à partir du système d’exploitation démarré en live CD. Elle est assez facile à effectuer.

On se retrouve au démarrage avec un bureau envahi de liens en rapport avec l’association Emmaüs. Un message d’accueil apparaît, proposant d’effectuer diverses actions en soutien à l’association. On pourra détester ce prosélytisme et avoir le sentiment que cette distribution n’est pas destinée à tous publics mais aux personnes souhaitant promouvoir l’association Emmaüs.

Au 1er démarrage une boîte de dialogue nous propose l’installation des codecs et plugins non libres (tels flash player). Ainsi l’on aura plus facilement accès aux vidéos sur les sites Internet tels Youtube sans aucun paramétrage ou installation supplémentaire.

D’office le cairo-dock, qui permet d’avoir une barre de lancement d’applications avec effets visuels 3D, est installé. Il sera préférable de le désinstaller sur de très vielles configurations, car gourmand en ressources vidéo et donc susceptible de ralentir le PC.

Les autres partitions du disque dur sont montées automatiquement, ce qui facilitera l’usage aux personnes venant de Windows et sans expérience sur Linux.

Le son n’était pas audible au départ ; j’ai cru à un problème de configuration, mais en fait il s’agissait d’un simple problème d’activation par défaut d’une option de sourdine dans le réglage du volume sonore. Cela pourra perturber des utilisateurs novices en informatique.

Une première tentative de mise à jour du système me propose de ne l’effectuer que de façon partielle en raison de la non-disponibilité de certains paquets, ce que j’accepte, mais la mise à jour ne se fait pas. En fait il faut répondre non, décocher les paquets posant problème dans la liste, et lancer ensuite la mise à jour.

Après mise à jour le réseau local Windows est reconnu automatiquement et visible dans le gestionnaire de fichiers, PCManFM qui, rappelons-le, nécessite que l’on clique sur « Aller à », « Disques réseaux » pour faire apparaître les réseaux locaux.

En bureautique, c’est la suite Open office qui est installée par défaut. La francisation des menus système n’est pas parfaite. De nombreux logiciels sont installés d’emblée avec la distribution, notamment des applications éducatives.

A l’usage le système manque de fluidité sur mon très vieux PC de test, le dock Cairo y contribuant certainement.

Cette distribution étant basée sur Ubuntu, on disposera de la riche logithèque de cette dernière distribution et de ses nombreuses ressources sur Internet en cas de problème.

Temps de démarrage du système sur le PC de test : 46 s

Test d’occupation mémoire : Open Office Writer, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Firefox lancés en même temps donnent une occupation RAM d’environ 340 Mo.

La distribution est simple d’utilisation et le cahier des charges est respecté sans pratiquement aucun paramétrage ou installation complémentaire. Le système est toutefois assez gourmand en ressources et ne conviendra pas pour de très vieux PC. Dans ce cas, et si l’on souhaite une distribution proche, on lui préférera Lubuntu sur laquelle elle est basée. Les concepteurs de cette distribution auraient cependant intérêt à en éclaircir la finalité : est-elle destinée principalement aux associations Emmaüs dans le cadre de la récupération et la réhabilitation de vieux PC, ou bien s’adresse-t-elle également au grand public, auquel cas il conviendrait d’en gommer l’aspect prosélyte qui pourra rebuter (notons toutefois qu’il est possible de supprimer les liens présent sur le bureau et de désactiver la fenêtre d’appel à soutien).

VectorLinux 7 standard édition gold

Cette distribution appartient à la lignée des distributions Slackware. La version Edition Gold ne propose pas de démarrage en live CD ; pour ce faire il faudra se reporter sur l’édition Live. L’installation est assez simple si l’on dispose des connaissances de base dans le système de gestion des partitions Linux. Elle propose une liste de fonctionnalités à choisir d’installer ou non, un gros point positif. On peut trouver sur Internet des tutoriels d’installation.

L’installation se fait en deux temps. Au premier démarrage il faut finaliser la configuration par le choix de la localisation et du mode vidéo (parfait pour ma carte graphique qui nécessite le mode VESA), après quoi le système redémarre.

La distribution est en langue anglaise. Pour traduire les menus en français il faut modifier le fichier /etc/profil.d/lang.sh en remplaçant la ligne « export LANG=en_US » par « export LANG=fr_FR ». Mais avec la version 7, sur mon PC, on aboutit à des bugs : traductions imparfaites, perte de l’accès aux autres partitions, plantages fréquents du gestionnaire de fichiers. Les applications sont également en anglais, il faudra les franciser individuellement si des packs de langue existent.

Cette version propose l’environnement de bureau Xfce. Il est d’aspect agréable et moderne, et un lanceur d’applications en 3D (Cairo-dock) est installé d’office. Le déplacement et le redimensionnement des fenêtres manquent de fluidité sur mon PC de test.

Avec cette distribution les efforts de configuration sont à faire au moment de l’installation. Si celle-ci est correctement faite, il n’y a pratiquement plus rien à paramétrer pour répondre au cahier des charges.

Les autres partitions sont reconnues automatiquement mais pas montées au démarrage. Il faudra donc paramétrer un montage au démarrage de la partition destinée aux fichiers et documents personnels si l’on souhaite y accéder très facilement.

Le réseau local Windows est reconnu d’emblée, mais je n’ai pu y accéder qu’en lecture.

Firefox est installé par défaut et on lit sans problème les vidéos sur Youtube.

Les suites bureautiques Openoffice et Libreoffice sont disponibles. La logithèque est riche.

Il sera plus difficile que d’autres distributions d’obtenir de l’aide sur Internet, encore moins en français. Comme elle est basée sur Slackware on pourra se reporter à l’aide proposée pour cette distribution.

Temps de démarrage du système sur le PC de test : 67 s

Test d’occupation mémoire : Libre Office Write, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Firefox lancés en même temps donnent une occupation RAM d’environ 300 Mo.

Une solution qui peut être intéressante si l’on souhaite un bureau très moderne avec des effets 3D et que l’on dispose d’un PC moins obsolète que le mien. Elle nécessite un peu d’expérience avec Linux pour l’installation mais ensuite il n’y a pratiquement plus rien à paramétrer. Il faudra toutefois accepter d’avoir un système d’exploitation en anglais, ou au mieux mal francisé à condition toutefois que les bugs que j’ai rencontrés après francisation ne soient liés qu’à ma configuration matérielle.

HandyLinux

Cette distribution est proposée en live CD, il sera donc possible de la tester sans installation. Le logiciel d’installation n’est pas intuitif pour  un partitionnement manuel mais ne devrait pas poser de problème dans le cas d’une installation par défaut. 

Au 1er démarrage j’ai été confronté à un écran noir en raison de ma carte graphique obsolète, problème que j’ai résolu en suivant la démarche indiquée lors du test de la distribution Debian. Pour des explications détaillées on pourra se reporter à l'article "Résoudre les problèmes d'écran noir au démarrage sous Linux". Là aussi on ne devrait rencontrer aucune difficulté dans la très grande majorité des cas.

Cette distribution est basée sur une Debian Xfce. Le menu proposé est inhabituel : il se présente sous la forme d’une fenêtre à onglets. Les catégories proposées sont claires, bien francisées (c’est une distribution francophone). Cette présentation conviendra à des personnes peu habituées au système Linux, voire même à l’informatique en général. Elle s’avérera peut-être moins pratique pour ceux qui recherchent la productivité, l’accès à des programmes précis par ce biais étant moins rapide car il faudra effectuer davantage d’opérations pour y parvenir. On aura alors intérêt à se créer un lanceur d’applications, ou à revenir à un menu classique en suivant le tutoriel suivant: http://handylinux.org/documentation/doku.php/evolution

Le réseau local est reconnu d’emblée sans aucun paramétrage ou installation supplémentaire.

Les autres partitions ne sont pas montées automatiquement et imposent pour ce faire la saisie du mot de passe administrateur ce qui pourra perturber les non-initiés au monde Linux. Si l’on veut accéder plus facilement à la partition destinée aux documents et fichiers personnels, on aura intérêt à paramétrer son montage au démarrage du système.

C’est Chromium (dérivé de Chrome) qui est choisi comme navigateur par défaut. Les plugins Flash permettant de lire les vidéos sur les sites comme Youtube sont préinstallés.

A l’usage l’interface manque de fluidité, indice d’une forte consommation des ressources matérielles.

Temps de démarrage du système sur le PC de test : 49 s

Test d’occupation mémoire : Libre Office Writer, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Chromium  lancés en même temps donnent une occupation RAM de 368 Mo. C’est l’une des plus lourdes distributions testées dans cet article.

Cette distribution ne conviendra pas à des machines aux ressources matérielles trop limitées. Elle s’avère gourmande malgré l’usage du bureau Xfce. Se présentant comme désireuse de faciliter l’usage de l’informatique aux débutants, elle fait le pari d’une approche différente et novatrice de l’accès aux applications et fonctions du système. A chacun d’apprécier si cette approche lui convient ou non et lui facilite l’usage de l’informatique en la testant sans risque à l’aide du  live CD. Les personnes rôdées aux interfaces plus classiques seront peut-être moins séduites.

PCLinuxOS LXDE


Cette distribution est dérivée de Mandrake Linux qui s’inscrit dans la lignée  Red Hat des distributions Linux.

On ne trouvera pas de numéro de version de PC Linux OS. En effet il s’agit d’un système qui se met à jour automatiquement sans qu’il soit nécessaire de passer par le stade d’une nouvelle version (c'est une "rolling release" en anglais, qui peut se traduire par « publication continue ») ce qui facilite sa maintenance et permet de disposer plus rapidement des dernières versions des applications.

La distribution est proposée en  live CD permettant de tester l’OS et de l’installer si on le souhaite. On dispose d’une option de démarrage en mode graphique sans échec très utile pour les très vieilles configurations ou les cartes vidéo exotiques. L’interface d’installation est assez simple et claire.

Le système, une fois installé, reste en langue anglaise. Il faut passer par un utilitaire de configuration afin d’installer un pack de localisation dans la langue de son choix. Il faudra d’abord effectuer une mise à jour du système avant de relancer la procédure qui est assez longue. Il faudra encore rebooter pour que les changements s’effectuent. La francisation est imparfaite.

Le réseau local Windows est reconnu d’emblée. Les autres partitions du disque dur sont automatiquement montées en lecture et écriture.
On dispose de nombreuses options de paramétrages de l’interface et du système avec des outils de gestion centralisée.
Les plugins Flash Player permettant de visionner les vidéos de sites tels Youtube sont installés automatiquement.
LibreOffice n’est pas installé par défaut mais une entrée du menu permet le lancement de l’installation en langue française sans avoir à passer par le gestionnaire de paquets.

Cette distribution est orientée grand public et destinée à faciliter son utilisation par les non experts Linux. Elle reste peu connue en France, sans doute en raison de sa gestion non native de la langue française.

Le déplacement et le redimensionnement des fenêtres manque de fluidité sur mon PC de test.
Temps de démarrage du système sur le PC de test : 50 s
Test d’occupation mémoire : Libre Office Write, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Firefox  lancés en même temps donnent une occupation RAM d’environ 365 Mo. C’est l’une des distributions les plus lourdes parmi celles testées.

Cette distribution répond au cahier des charges sans pratiquement aucun paramétrage ou aucune installation supplémentaire à effectuer. Elle conviendra bien à des personnes peu à l’aise avec le monde Linux car orientée grand public par les facilités de gestion du système qu’elle propose ainsi que par son système de mise à jour en continue. Il faudra toutefois disposer d’un PC moins obsolète que mon PC de test compte tenu de sa lourdeur. Son seul inconvénient est la non prise en charge native de la langue française, ce qui est dommage car elle présente des atouts indéniables.

Bodhi Linux 3.0

Bodhi Linux est une distribution de taille très légère tenant sur un simple CD permettant de tester l’environnement et de l’installer si on le souhaite. Une option de démarrage en mode graphique de secours est proposée, parfait pour mon très vieux PC de test. Le bureau s’ouvre sur une page d’accueil proposant un guide de démarrage rapide de Bodhi Linux, mais en anglais.

L’installation se fait en anglais. Une installation par défaut sur l’ensemble du disque dur ne devrait poser que peu de difficultés. En revanche une installation personnalisée à côté d’autres distributions nécessitera une parfaite connaissance de la gestion des partitions du système Linux.

Lors de l’installation est proposée la configuration des paramètres de localisation linguistique et géographique, mais le système et le clavier restent en anglais après démarrage. Il faudra donc se rendre dans les paramètres du système pour configurer à nouveau la langue et le clavier. La francisation reste imparfaite, certains boutons, ainsi que certaines applications, restant en anglais.

L’environnement de travail est d’aspect moderne, dans les tons noirs et gris, et s’anime d’effets visuels. Il est facilement paramétrable. Cependant, en mode graphique de base, il manque de fluidité. La distribution ne sera donc pas à recommander pour de très vieux PC avec une carte graphique basique.

La distribution n’installe pas par défaut de gestionnaire de logiciels en mode graphique. Le guide de démarrage rapide, Quick Start, qui s’affiche au démarrage, propose différentes méthodes d’installation d’applications : à partir du navigateur, en installant le gestionnaire de paquets Synaptic, ou bien en ligne de commande. La logithèque est très riche puisque la distribution est basée sur Ubuntu.

Le gestionnaire de fichiers proposé par défaut n’affiche ni les autres partitions, ni les réseaux, et n’offre aucune option de paramétrage.  En installant un autre gestionnaire de fichiers (Thunar, PCManFM…) on y aura accès sans difficultés, la distribution ayant installé nativement toutes les applications système nécessaires à l'accès aux réseaux et partitions.

Pour tester la lecture de vidéos sous Youtube il m’a fallu installer Firefox, le navigateur Midori proposé par défaut  plantant régulièrement sur mon PC de test.

Cette distribution étant basée sur Ubuntu, on trouvera facilement sur Internet réponse aux problèmes rencontrés avec le système. En ce qui concerne les difficultés avec l’interface graphique ce sera peut-être moins évident, l’environnement de bureau utilisé, Enlightenment, étant peu répandu. Dans ce cas la maîtrise de la langue de Shakespeare sera fortement recommandée.

Temps de démarrage du système sur le PC de test : 57 s

Test d’occupation mémoire : Libre Office Write, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Firefox  lancés en même temps donnent une occupation RAM d’environ 414 Mo. C’est une surprise, cette distribution présentée comme très légère s’avérant être la plus lourde parmi celles testées.

En conclusion : voici une distribution avec un environnement de travail  d’aspect moderne, répondant assez facilement au cahier des charges. Elle ne fait toutefois pas partie des plus légères et conviendra à des PC aux petites configurations matérielles mais pas trop anciennes.

TABLEAU DE SYNTHESE DU TEST DES DISTRIBUTIONS LINUX POUR UN SECOND PC DE TRAVAIL OU DE SECOURS
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 Depuis novembre 2015 les tests des distributions sont établis sur une machine moins obsolète que celle ayant servi pour cet article afin de mieux refléter la réalité de ce que l'on trouve comme second PC à cette date. Voir l'article Un second PC de travail ou de secours: vieux PC.

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Son PC multimédia de salon sous Linux

Si l’on a un vieux PC sous Windows XP dont la maintenance n'est plus assurée par Microsoft, se pose le problème de la migration vers un nouveau système d’exploitation.  Passer à une version récente de Windows pose des problèmes :

- on peut ne pas souhaiter investir financièrement pour un Windows récent  assez coûteux si l’on n’a pas profité de promotions au moment opportun ;

- le matériel peut ne pas supporter les dernières versions de Windows beaucoup plus lourdes, ou nécessitant des fonctionnalités matérielles absentes de vieilles configurations.

C’est sans doute l’occasion de se tourner vers des solutions alternatives qui auront par ailleurs l’avantage d’offrir une plus grande liberté. Avec la fin du support de Windows XP c’est l'une de ces alternatives qui est proposée ici.

PCHTY Linux

Linux est un système d’exploitation aujourd’hui suffisamment abouti pour rendre son installation et son utilisation possibles sans être un expert en informatique. Il offre même nombre d’avantages indéniables par rapport à Windows. La prise en charge des périphériques matériels, qui était l’un de ses points noirs, pose beaucoup moins de problèmes désormais. A noter que la responsabilité n’en incombe pas à Linux mais aux fabricants de ces périphériques qui rechignent à développer des drivers pour un système d’exploitation jugé marginal.

L’une des grandes difficultés pour un débutant sous Linux est le choix d’une distribution face à une offre pléthorique.

Voici une solution Linux expérimentée et facile à mettre en oeuvre.

Configuration du PC

Le PC servant d’appareil multimédia de salon a la configuration suivante :
       - PC Dell Dimension 4600 de 2003
       - CPU : Intel Pentium 4     2,66 GHz
       - Carte graphique NVidia Geforce 5200 avec 128 Mo de mémoire
       - Carte son Sound Blaster Live !

Stockage :
       - un disque IDE de 500 Mo avec 3 partitions : l’une pour le système, l’autre pour la swap, une troisième pour le stockage de fichiers multimédias et les enregistrements.
       - Un disque SATA de 80 Go (disque d’origine) pour la partition /home.
       - Un disque USB de 1 To au format 2.5 pouces pour le stockage des vidéos.

La distribution choisie est une Linux Mint 16 Xfce. Cette distribution basée sur Ubuntu, très populaire et active, présente l’avantage de proposer des logiciels dans leurs versions les plus récentes, et de fournir des drivers et plugins propriétaires bien utiles pour la réalisation d’un PC multimédia. Elle est facile à installer et à utiliser, l’accès aux différents paramètres étant très clair.

Le bureau Xfce a été préféré en raison de sa légèreté et des nombreux paramétrages de l’environnement qu’il permet.

On peut télécharge Linux Mint avec le bureau de son choix sur cette page : http://www.linuxmint...

Linux mint Xfce

L’équipement matériel

Toutes les indications matérielles fournis dans l’article « Un PC multimédia de salon » restent valables ici. Nous nous intéresserons donc essentiellement à la partie logicielle en examinant les alternatives possibles aux logiciels existant sous Windows.

L’équipement logiciel

Pour regarder et enregistrer les chaînes de la TNT

Il est fort probable que les logiciels fournis avec votre carte tuner TNT ou votre clé USB TNT ne soient proposés que pour Windows. Pas de panique ! Des solutions existent sous Linux, permettant de regarder la télévision en direct et d’enregistrer des émissions en direct ou en différé.

Voici l’adresse d’une page présentant les différentes possibilités pour les distributions basées sur Ubuntu (donc Linux Mint fait partie) : http://doc.ubuntu-fr.org/tnt

J’ai testé plusieurs de ces solutions, et voici un retour d’expérience. Il est important de préciser que certaines des difficultés rencontrées peuvent être relatives à la distribution choisie ainsi qu’à la configuration matérielle du PC, et peuvent ne pas se présenter sur d’autres configurations.

MythTV

Extrêmement complexe à mettre en œuvre et présentant des bugs dans les interfaces de configuration (curseur de la souris invisible obligeant à naviguer au clavier). Après de nombreuses heures passées à son installation et à sa configuration en suivant les tutoriels proposés sur le site français dédié à MythTV, et avoir rencontré principalement des difficultés d’accès à la base de données mysql indispensable au fonctionnement, j’ai difficilement réussi à obtenir la télévision sur mon PC. Mais au lancement suivant du logiciel, impossible de me connecter à nouveau à la base de données. J'ai donc choisi d'abandonner afin d'explorer d'autres solutions éventuellement plus simples. Si l’on souhaite se lancer dans l’aventure (débutants s’abstenir), la consultation et le suivi de tutoriels est indispensable ainsi que la lecture préalable des principes de fonctionnement du logiciel. On pourra trouver tout ce qu’il faut ainsi qu’une aide ici : http://mythtv-fr.org/

Me-TV  

me-TV

 Très simple à installer. Il dispose de son propre scanner de chaînes, mais dans les localisations proposées aucune ne correspondait à la France. Il m’a donc fallu passer par un fichier de configuration de canaux TNT obtenu à l’aide d’un outil externe. On peut trouver toutes les explications nécessaires à cette adresse : http://doc.ubuntu-fr.org/me-tv

Le logiciel est très ergonomique pour la programmation des enregistrements (au format mpeg) qui peut se faire très simplement à partir de la grille des programmes affichée dans la fenêtre principale d’accès aux chaînes. En revanche il ne propose pas de boutons d’arrêt/départ de la lecture, de mise en pause et donc de timeshifting. Pratiquement aucun raccourci de commande par le clavier n'est proposé.

Kaffeine

Kaffeine

Le logiciel dispose de son propre système de scan des chaînes. A noter qu’il m’a fallu effectuer deux scans pour obtenir la totalité des chaînes de la TNT, l’un en choisissant ma ville comme source de scan, l’autre en choisissant Paris. On dispose également des options d’arrêt/départ de lecture, mise en pause et timeshifting, avec commandes au clavier. Il est possible de paramétrer les touches du clavier. Kaffeine est donc particulièrement bien adapté pour la lecture en direct. On dispose également des fonctions d’enregistrement mais au format m2t, moins universel que  mpeg mais reconnu par VLC média player et Avidemux.

La lecture de la télévision est, sur mon PC, plus fluide sur Kaffeine que sur Me TV avec lequel on observe des rémanences lors des mouvements. Ce problème n’apparaît pas lorsque l’on enregistre avec Me TV et que l’on visionne avec VLC. C’est donc la  seule fonction lecture de Me TV qui ne semble pas optimisée.

Les deux logiciels peuvent être considérés comme complémentaires, Kaffeine étant plus apte à la lecture de la télévision en direct (fluidité de lecture, fonctions), Me TV plus ergonomique pour les enregistrements (facilité de programmation et format d’enregistrement).

VLC media player

VLC est en mesure d’accéder aux cartes ou aux clés tuner DVB-T (télévision numérique par diffusion hertzienne terrestre). Il faut disposer pour cela d’un matériel compatible Linux dont on pourra trouver la liste ici : https://doc.ubuntu-fr.org/tnt.

Cette page donne de nombreuses solutions pour obtenir la TNT terrestre avec des distributions basées sur Ubuntu.

Un fichier texte spécifique répertoriant les chaînes et leurs canaux d’accès est nécessaire. Ce fichier peut être obtenu automatiquement à l’aide de l’utilitaire w_scan. Le lien précédent explique la marche à suivre. Une fois ce fichier obtenu, il suffit de l’ouvrir dans VLC ; il sera reconnu et proposera la liste des chaînes dans une liste de lecture (pour ouvrir la vue liste de lecture, appuyer sur les touches ctrl et L simultanément).

Pour ouvrir directement VLC avec les chaînes de la TNT, on peut créer sur le bureau un lanceur ouvrant automatiquement le fichier de configuration des chaînes. Voici comment :
- clic droit sur l’entrée VLC dans le menu, puis choisir « Ajouter au bureau »
- clic droit sur l’icône obtenue sur le bureau, puis choisir « Propriétés »
- Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, saisir la ligne suivante dans le champ « Commande » : vlc /chemin du fichier/channels.conf, où « chemin du fichier » représente le chemin d’accès aux fichiers des chaînes à partir du répertoire /home, et « channels.conf » le fichier de configuration des chaînes auquel on peut donner un autre nom (par exemple chaines.conf…)
- On peut changer le champ « Nom » par quelque chose de plus explicite, par exemple « TNT par VLC ».

L’enregistrement en direct est possible avec VLC (il faut ajouter le bouton d’enregistrement dans une barre de menu de VLC à partir du bouton de personnalisation), mais ce ne semble pas être le cas de la programmation d’un enregistrement.
Certaines chaînes HD posent des problèmes avec me-TV et Kaffeine (son absent ou inaudible). En revanche aucun problème avec VLC.

Les chaînes en HD passeront  mal sur un très vieux PC, les cartes graphiques très anciennes n’étant généralement pas en mesure de diffuser correctement la HD de la TNT qui est en 1080i.

Le passage à Linux va  par ailleurs offrir des possibilités difficilement exploitables sous Windows : la possibilité d’utiliser KODI (ex XBMC) pour accéder à la télévision TNT et faire de ce logiciel un média center complet. Cet aspect est développé un peu plus bas dans la partie consacrée à la lecture de vidéos avec KODI.

La télévision de rattrapage

Le logiciel Captvty permettant de regarder et enregistrer les émissions sur les sites replay des différentes chaînes n’existe pas sous Linux, et il n’a à ma connaissance pas d’équivalent sous ce système d'exploitation. Toutefois le développeur de Captvty donne sur son site une méthode permettant de faire fonctionner le logiciel sur Linux à l’aide de Wine. Wine est un logiciel Linux qui simule un système Windows afin de faire fonctionner les logiciels dédiés à cet OS. Une fois installés sous Wine les logiciels Windows s’utilisent de façon aussi transparente que les logiciels Linux natifs. Pour installer Captvty sous Linux voir ici : http://captvty.fr/faq

Je n’ai pas testé cette solution. Disposant en effet d’un poste principal sous Windows, il est beaucoup plus simple pour moi de faire fonctionner Captvty sur ce PC lorsque j’en ai besoin.

Pour regarder les chaînes accessibles uniquement par Internet

AdslTV a un équivalent Linux, FreetuxTV. Avec ce logiciel on peut accéder aux chaînes diffusées sur Internet ainsi qu’aux chaînes de son fournisseur d’accès Internet (FAI) si l’on dispose d’une telle offre.

Pour en savoir plus voici l'adresse du site du projet: http://code.google.com/p/freetuxtv/
FreetuxTV est disponible dans les paquets du gestionnaire de logiciels.

FreetuxTV

On peut également accéder aux chaînes Internet avec le logiciel VLC media player. Il suffit pour cela de disposer d’un fichier de liste de lecture sous forme d’adresse URL, ou de l’adresse directe d’un flux TV Internet. Dans VLC elle est à saisir dans le champ « Entrer une URL  réseau » de l’onglet « Réseau » de la fenêtre « Ouvrir un flux réseau » à laquelle on accède par le menu « Média ». 

VLC

Pour regarder ses vidéos

Outre VLC on dispose, pour lire ses vidéos, du meilleur logiciel média center actuel, KODI (anciennement XBMC), également développé pour Linux. Tout ce qui a été expliqué dans l’article consacré au PC multimédia de salon sous Windows reste donc valable ici. La seule différence est l’installation du logiciel qui se fera à partir du gestionnaire de paquets ou logiciels de sa distribution Linux. A l’usage KODI se montre même plus réactif sous mon Linux Mint 16 que sous XP. Sous Windows en effet la sortie du logiciel était longue, parfois même très longue, alors qu’elle est immédiate sous Linux.

Sous Linux on va de plus pouvoir faire de KODI un média center très complet en lui adjoignant des fonctions d’accès à la TNT. Il sera dès lors possible de lire les chaînes de la TNT et d’enregistrer des émissions en direct ou de programmer très simplement des enregistrements à partir de la grille des programmes.

XBMC

Pour cela il nous faut un logiciel tiers que l'on appelle serveur de diffusion, en mesure de gérer une carte tuner TNT ou un flux vidéo Internet, agissant en toile de fond et auquel va accéder KODI pour diffuser les différentes chaînes.

Il existe plusieurs solutions : PVR, MythTV dont nous avons déjà parlé, TVHeadend... Après quelques recherches je me suis orienté vers TVHeadend qui semblait satisfaire nombre d’utilisateurs et pour lequel on peut trouver sur Internet suffisamment d’aide pour la configuration.

L’installation et la configuration d’un serveur de diffusion comme TVHeadend ne s’avère pas très simple mais est réalisable par un non expert si l’on prend son temps et la peine de lire et suivre les tutoriels indiqués ci-dessous. Des recherches complémentaires sur Internet pourront éventuellement être nécessaires en fonction des problèmes rencontrés. Mais le résultat obtenu justifie les efforts.

TVHeadend n’est pas présent dans les paquets officiels. Il faut donc installer une nouvelle source de paquets pour que le gestionnaire de logiciels y ait accès. On pourra suivre ce tutoriel pour l’installation : http://doc.ubuntu-fr.org/tvheadend

Après avoir installé TVHeadend il faut le configurer. Le logiciel fonctionne avec une base de données à laquelle on a accès en local par l’intermédiaire d’un navigateur Internet. Il faut donc définir un nom d’utilisateur et un mot de passe. Ensuite il faut saisir les différents paramètres permettant de gérer la carte tuner TNT et d’accéder aux différentes chaînes. Pour configurer TVHeadend on pourra  suivre ce tutoriel: http://www.monnetamoi...

Il faut ensuite permettre à KODI d’accéder à TVHeadend. Pour cela il faut lui ajouter l’extension « xbmc-pvr-tvheadend-hts ». Chez moi elle n’apparaissait pas dans les extensions à télécharger de KODI, ni dans les paquets du gestionnaire de logiciels. Cela est dû au fait que ce paquet est un paquet non officiel. Il faut donc d’abord permettre à Linux mint d’accéder à cette source de paquets. Pour cela on pourra suivre ce lien (en anglais) : http://forums.linuxmint.... Les informations utiles sont les premières commandes du message initial du fil de discussion:
       sudo apt-get install python-software-properties pkg-config
       sudo apt-get install software-properties-common
       sudo add-apt-repository ppa:team-xbmc/ppa
       sudo apt-get update

J’ai effectué les 4 premières commandes, mais les deux premières ne sont peut-être pas indispensables. Je n’ai pas effectué la dernière commande qui installe KODI puisque celui-ci était déjà installé (sudo apt-get install xbmc).

Le paquet « xbmc-pvr-tvheadend-hts »  devient visible depuis le gestionnaire de logiciels à partir duquel j’ai fait l’installation. L’extension apparaît ensuite dans la liste des extensions de KODI. Il faut l’activer. Il faut également activer le module TV Direct depuis le menu système de KODI.  Dès lors un nouveau  menu apparaît,  « TV DIRECT », qui permet d’accéder aux chaînes de la TNT.

Si cela s’avère utile je pourrai faire un tutoriel plus détaillé et simple. Comme ce travail demande du temps, il faut être certain que ce soit nécessaire. Aussi envoyez-moi un message si les liens fournis ne suffisent pas.

Commander KODI à partir d’un smartphone

Il est possible d’utiliser son smartphone comme télécommande pour piloter KODI.  Si l’on dispose du système d’exploitation Android, il faut télécharger l’application Yatse que l’on trouvera à cette adresse : https://play.google...
Sous iOS il faut télécharger l’application Official XBMC Remote.
Il faut également configurer KODI pour qu’il puisse être piloté par une application extérieure. La communication se fait par le réseau Wifi. Il faut donc que les deux appareils soient sur le même réseau. Dans KODI, il faut se rendre dans «Système, Paramètres, Services> et activer en bas à gauche les options avancées. Il faut ensuite aller dans Upnp et cocher l’option «Partager la médiathèque».  Dans «Serveur Web», il faut autoriser le contrôle (on pourra si on le souhaite définir un nom d’utilisateur et un mot de passe d’accès). Dans «Télécommande», il faut autoriser les programmes distants à prendre le contrôle et activer le Zeroconf.
On pourra dès lors non seulement simuler une télécommande depuis son smartphone mais également parcourir et lancer le contenu multimédia de KODI.

Pour éditer ses vidéos

Pas de problèmes là non plus puisque Avidemux existe également sous Linux et est disponible dans les paquets officiels du gestionnaire de logiciels. Pour disposer de l’ensemble des codecs audio et vidéo il faut également installer le pack plugins correspondant à la version d’Avidemux choisie (GTK ou Qt).

Avidemux

Petite astuce pour la conversion des enregistrements effectués avec Kaffeine : Avidemux est en mesure de lire les vidéos au format m2t de Kaffeine. En revanche, lors de la conversion dans un autre format (on peut laisser le format vidéo en « Copie » ainsi que le format audio), on obtient un décalage entre la vidéo et le son. Pour résoudre ce problème, saisir « -600ms » dans le champ « Décalage » des champs Audio de la fenêtre de gauche, et cocher la case comme ci-dessous :

Section audio d'Avidemux

En conclusion

Après avoir dans un premier temps maugréé contre la fin du support d'XP, j'en suis finalement arrivé à remercier Microsoft de sa décision. Cela m'a contraint à effectuer une migration que j'envisageais depuis longtemps mais que je n'avais pas opérée par facilité, et qui me donne une plus grande satisfaction à l'usage tout en me libérant des inconvénients auxquels conduit la protection du système d'exploitation contre la copie. N'hésitez donc pas à franchir le pas !

 

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Résoudre les problèmes d'écran noir au démarrage sous Linux

Triste de se retrouver avec un écran noirSi au démarrage d’une distribution Linux on se retrouve avec un écran noir c’est que l’on a très certainement un problème de configuration qui empêche le serveur graphique de Linux de fonctionner convenablement. Il faut donc tenter de démarrer Linux dans un mode vidéo de base reconnu par toutes les cartes graphiques, le mode Vesa. Ce problème peut apparaître avec de très vieux PC, ou des PC avec des cartes ou chipsets vidéo propriétaires peu répandus.

Dans le test des distributions Linux pour vieux PC de l’article « Un second PC de travail ou de secours » sont parfois proposées des solutions lorsque la distribution que l’on désire installer ne dispose pas d’option de démarrage en mode Vesa. Cet article les reprend de façon plus détaillée et présente quelques astuces pouvant fonctionner avec d'autres distributions.

Au démarrage d’un live CD ou DVD (ou au boot d’une clé USB), i faut d’abord tenter l’option de démarrage en mode sans échec ou en mode de secours si elle est proposée. Sur certaines distributions s’affiche en bas de l’écran une série d’options accessibles par des touches de fonction (F2, F3, etc.) dont des options graphiques. C’est là que peut éventuellement être proposé un mode Vesa. Mais cela devient de plus en plus rare, la nécessité de devoir démarrer un PC dans ce mode étant de moins en moins fréquente.

Si un démarrage en mode vidéo de base n’est pas proposé on peut tenter de modifier en ligne de commande les options de démarrage. On fait apparaître ces options de démarrage en appuyant sur une touche (très souvent la touche tabulation, mais cela peut être une touche de fonction comme F2 par exemple). C’est généralement indiqué sur l’écran de boot de la distribution.

Lorsque l’on appuie sur cette touche on entre en ligne de commande avec généralement une suite préconfigurée de commandes.

Voici quelques commandes que l’on pourra tenter d’ajouter manuellement pour démarrer en mode Vesa.

Attention, le plus souvent le clavier est en mode anglo-saxon au boot. Il faudra donc sans doute appuyer sur d’autres touches que celles de son clavier pour obtenir les bonnes lettres. Pour vous aider, voici le clavier américain qui est le clavier de base des PC :

clavier américain

Commande vérifiée et fonctionnant avec Mageia, Puppy Linux :

xdriver=vesa

Commandes vérifiées et fonctionnant avec Ubuntu (qui auront donc de grandes chances de fonctionner avec les distributions basées sur Ubuntu) :

Supprimer « quiet splash --»  avec la touche de retour backspace, et inscrire « nomodeset xforcevesa ». Attention à laisser un espace entre nomodeset et xforcevesa .

Voici une autre commande qui peut éventuellement fonctionner avec certaines distributions Linux :

xmodule=vesa

Si aucune des solutions proposées précédemment ne fonctionne, il reste la possibilité de tenter d’installer directement la distribution sur le disque dur en choisissant au boot l’option d’installation si elle existe, ou en téléchargeant une version d’installation de la distribution et non un live CD ou DVD. Si après installation on obtient un écran noir, il faudra résoudre le problème en modifiant un fichier de configuration. Malheureusement, comme l’affichage graphique ne fonctionne pas, il faut réussir à accéder à ce fichier de configuration d’une autre manière. Les spécialistes pourront le faire en démarrant en mode console et en tapant les instructions nécessaire en ligne de commande. Mais Il est peu probable que ces spécialistes aient besoin des indications données dans cet article !

Si l’on n’est pas un expert, voici comment s’en sortir. Si on a un autre système d’exploitation installé sur la machine, il suffira de démarrer à partir de celui-ci. Sinon il faut démarrer à partir d’un CD ou d’une clé USB avec un système d’exploitation de secours du type Hiren’s Boot CD. On peut encore utiliser un live CD ou DVD d’une distribution Linux démarrant automatiquement en mode Vesa ou disposant de cette option (voir le tableau de synthèse à la fin de l’article « Un second PC de travail ou de secours » pour un aperçu de distributions le permettant)

La solution donnée ci-dessous fonctionne avec les distributions basées sur Debian. Pour les autres il faudra tester.

Dans la partition contenant la distribution que l’on vient d’installer, il faut se rendre dans le dossier « etc/x11/ »

Dans ce dossier il faut localiser le fichier « xorg.conf ». Il peut ne pas exister.

S’il existe, il faut éditer ce fichier et modifier ou remplacer la section Device pour obtenir ceci :

Section "Device"
Identifier "Configured Video Device"
Driver "vesa"
EndSection

Si le fichier n’existe pas, il faut en créer un. Voici le contenu d’un fichier xorg.conf de base (il suffira d'en faire un copier-coller):

Section "Device"
Identifier "Configured Video Device"
Driver "vesa"
EndSection

Section "Monitor"
Identifier "Configured Monitor"
EndSection

Section "Screen"
Identifier "Default Screen"
Monitor "Configured Monitor"
Device "Configured Video Device"
EndSection

Solution fonctionnant avec Tooppy Linux et pouvant fonctionner avec certaines distributions de la même famille :

Saisir pfix=nox en paramètre de boot pour démarrer en mode console. A l’invite de commande saisir xorgwizard pour configurer le mode vidéo. Choisir VESA, puis la résolution d’écran. Saisir ensuite  xwin pour entrer dans le mode graphique.

Après installation sur le disque dur, si l’on se retrouve avec un écran noir, c’est que les paramètres vidéo ne sont pas conservés. Il faudra donc, à partir d’un autre système d’exploitation (voir au-dessus les différentes méthodes de démarrage avec un autre OS), modifier manuellement le fichier xorg.conf qui se trouve dans le dossier /etc/x11/ . Il faut activer la ligne Driver "vesa" ainsi que la ligne précédente qui identifie la carte vidéo et qui commence par Identifier en supprimant les # au début de chaque ligne.

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Un second PC de travail ou de secours: vieux PC

Du temps a passé depuis le début de la rédaction de l'article "Un second PC de travail ou de secours", et en matière d'informatique le matériel évolue très vite. Les tests des distributions Linux effectués précédemment répondaient à un cahier des charges très restrictif pour s'adapter à ce qu'on considérerait plutôt aujourd'hui comme un très vieux PC ou ordinosaure.

Il devenait nécessaire de faire évoluer les tests sur la base d'un cahier des charges et d'un matériel plus en adéquation avec ce que l'on trouve maintenant sous la dénomination de vieux PC. D'où la rédaction de ce second article qui permettra de tester des versions plus récentes de distributions Linux, certes peut-être moins légères que celles testées jusqu'à présent, mais convenant tout à fait à ces vieux PC que l'on trouve désormais. L'éventail des solutions s'en trouvera donc élargi. Ce sera ainsi l'occasion de tester des distributions dont l'installation a échoué sur le très vieux PC de test précédent. Bien entendu, les tests réalisés dans le premier article, renommé "Un second PC de travail ou de secours: très vieux PC" restent tout à fait pertinents, puisque ces distributions très légères s'adapteront forcément à un PC plus performant.

Les domaines où les choses ont énormément évolué, outre la puissance des microprocesseurs, sont les capacités de stockage, la quantité de mémoire RAM, et les capacités graphiques qui sont très importantes dans l'affichage des environnements de bureau et leur fluidité dans l'utilisation au quotidien.

Voici donc le cahier des charges modifié sur lequel seront évaluées les distributions:

1- Disposer d’une distribution Linux récente et moderne, dont le développement est toujours actif.
2- Disposer d’un bureau d’aspect agréable et « professionnel » que l’on peut aisément paramétrer à sa guise (apparence, taille et couleur des polices, etc.).
3- Disposer d’une partition indépendante à laquelle on puisse accéder très facilement en lecture et en écriture pour y ranger les fichiers et documents personnels.
4- Disposer d’un large choix de logiciels à installer par la suite.
5- Accès Internet par Ethernet.
6- Accès aisé à un réseau local sous Windows pour le partage de fichiers et d’imprimante.
7- Trouver facilement sur Internet des réponses aux problèmes rencontrés.
8- Disposer de tous les outils nécessaires dès l'installation de la distribution, ou avec peu d'installations complémentaires à faire par la suite, pour répondre au cahier des charges.

La machine de test:

Un PC Dell Dimension 5000 de 2005 dont la RAM a été étendue à 1,5 GO avec des barrettes no name (sans nom de constructeur)
CPU: Pentium 4 cadencé 2,8 GHz
Carte graphique ATI Radeon X300 Series - mémoire vidéo de 128 Mo
Un disque dur de 75 Go
Chipset son intégré à la carte mère.
Une carte réseau Ethernet PCI.
Un lecteur/graveur de DVD.
Ports USB 2.0

Les distributions testées

ToOpPy Linux 2.0

ToOpPy Linux nous revient dans une version 2, publiée fin août 2015. Rappelons que cette distribution appartient à la famille des Puppies Linux, distributions qui se veulent légères et rapides en se chargeant totalement en RAM. Elles sont optimisées pour fonctionner à partir d'un live CD ou USB, et peuvent également être installées sur un disque dur ou une clé USB, cette dernière solution permettant de disposer d'un système nomade utilisable sur n'importe quel PC.

ToOpPy Linux 2.0

L'installation se fait à partir du live CD ou USB. La procédure est assez simple et chaque étape est bien documentée par des informations relativement claires. Deux modes d'installation sont possibles, un mode classique et un mode frugal plus adapté à une installation nomade sur clé USB. L'installation ne devrait pas poser de problème à un débutant en cas d'installation sur un disque entier, mais il faudra s'y connaître un minimum dans les principes de partitionnement d'un disque pour une installation personnalisée. Cependant les personnes non familières avec la notion de chargeur d'amorçage risquent fort de connaître des difficultés par l'installation en deux étapes: une application pour l'installation du système, et une autre, qu'il faut ensuite aller chercher dans le menu, pour l'installation du chargeur d'amorçage.

Au premier démarrage sont proposés les paramétrages linguistiques, locaux et vidéo de la distribution. On accède à un environnement de bureau de bel aspect et l'on dispose d'un large choix de thèmes permettant de le changer complètement d'un simple clic. Par ailleurs de nombreuses petites applications en facilitent le paramétrage. Sur de nombreux points cette distribution se distingue de l'approche habituelle, et peut paraître déroutante, mais on l'apprécie de plus en plus à l'usage.

En haut de l'écran une barre de lancement rapide d'applications contient l'essentiel pour le fonctionnement du système. Une grande liberté est laissée quant aux principales applications à utiliser par défaut. Ainsi le premier clic sur la navigation Internet propose, outre un navigateur par défaut, de choisir d'installer le navigateur de son choix parmi les principaux navigateurs du marché.

Une barre d'outils accessible sur le bord gauche de l'écran donne accès à un système d'aide bien conçu (la bouée de sauvetage). On y trouvera les explications essentielles pour l'utilisation de l'environnement. De façon générale les applications disposent de l'accès à une aide bien documentée et compréhensible. C'est un des points forts de cette distribution.

L'icône de l'ordinateur au sein de la barre de lancement rapide donne accès aux éléments principaux de la distribution: matériel, configuration... C'est là que l'on pourra monter d'autres partitions. On peut également y accéder par un appui sur la touche F12.

Un ensemble d'outils permet de voir et d'accéder à un réseau local. Toutefois, si j'ai pu accéder sans souci à un partage réseau sur une Raspberry Pi avec une distribution Linux (Raspbian), il m'a été impossible, lors du test, d'accéder aux répertoires partagés d'une machine sous Windows 10 alors que cela ne pose pas de problème pour mes autres PC sous Linux. Un correctif est prévu dans les mises à jour du système.

Les partitions ou partages réseaux deviennent visibles dans le gestionnaire de fichiers une fois montés. Des outils facilitent le montage automatique de partitions ou de partages réseau.

La barre des tâches propose un menu en 3 parties ainsi qu'un accès direct à quelques outils fonctionnels.

J'ai constaté un problème curieux avec le gestionnaire de fichiers par défaut, Rox-filer: les noms des fichiers sont visibles, mais apparaissent en gris clair et sont inaccessibles aussi bien en lecture qu'en écriture. Il m'a fallu installer un autre gestionnaire de fichiers. Après un échange par mail avec le créateur de la distribution, j'ai découvert que le Rox-filer proposé n'est pas un gestionnaire de fichiers, mais... un visualiseur et ouvreur de répertoires: une fois sélectionné le répertoire voulu, il faut cliquer sur le bouton "Valider" pour l'ouvrir dans une autre fenêtre !

La compatibilité de ToOpPy avec la logithèque Ubuntu lui permet de disposer d'un riche choix de logiciels. Une application propose des raccourcis pour installer en un clic les logiciels les plus courants.

On trouvera aisément de l'aide en élargissant les recherches aux Puppy Linux dont ToOpPy fait partie. Il existe plusieurs forums francophones sur cette famille de distributions, et ToOpPy dispose d'un fil francophone sur les forums de murga-linux.com.

Un autre point fort de cette distribution c'est sa très grande légèreté lui permettant d'être installée sur une clé USB,et qui, combinée à une possibilité d'enregistrement du système sous forme de fichiers, permet une utilisation nomade avancée. On peut ainsi très aisément, par une simple option proposée au démarrage, disposer à partir de sa clé USB d'un système pré-adapté à des PC différents.

Temps de démarrage du système après installation complète sur disque dur: 42 s.
Occupation mémoire du système seul: 117 Mb.
Occupation mémoire du système en multi-tâches: Libre Office Writer, Libre Office Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Firefox lancés en même temps donnent une occupation RAM de 583 Mb.

On trouvera des informations détaillées et les liens de téléchargement sur le site du créateur de la distribution: http://tooppy.linux.free.fr/

Ce que j'en pense:

Cette distribution n'est à mon avis pas destinée à ceux qui veulent disposer d'un environnement de travail sans prise de tête, c'est-à-dire permettant de disposer de tout ce qu'il faut pour travailler et naviguer sur Internet sans rien avoir à paramétrer ou installer. Ceux-là se tourneront plutôt vers la famille Ubuntu ou Linux mint qui en est dérivée.
   En revanche elle présente des atouts pour des débutants Linux qui n'ont pas peur de prendre le temps de se plonger dans les explications données, et ceux qui souhaitent découvrir un peu plus en profondeur leur système. Sa très grande légèreté permettra de l'utiliser sur de très vieilles machines capables toutefois de fonctionner avec un mode graphique autre que le système de base VESA (je n'ai pas réussi à la démarrer sur ce mode), ou bien encore sur des netbooks aux performances limitées.
   C'est également la solution idéale pour une utilisation nomade sur différentes machines avec la possibilité de retrouver un système adapté à chacune d'elles.

Mageia 5

Le choix d'un PC de test plus puissant permet d'essayer des distributions auxquelles je m'étais intéressé mais que je n'avais pas réussi à faire fonctionner sur le très vieux PC utilisé jusqu'à présent. C'est le cas de Mageia qui est une distribution majeure puisqu'elle fait partie des 10 distributions les plus visitées sur le site Distrowatch qui recense les distributions Linux existantes. Cette distribution est dérivée de la feue Mandriva et appartient à la branche Red Hat des distributions Linux, différente de la branche Debian dont sont issues les très connues Ubuntu et Linux mint. Sa version 5 a été publiée en juin 2015.

Aperçu de Mageia 5

J'ai choisi la version live DVD avec le bureau KDE, qui est, avec Gnome, le bureau proposé par défaut. La plupart des autres environnements de bureau sont disponibles, mais si l'on souhaite d'autres environnements que KDE ou Gnome il faudra faire une installation à partir du CD classique et non du live DVD.

L'installation est claire et propose une représentation graphique des partitions du disque dur afin d'aider au choix, bon point pour les moins aguerris dans ce type d'opération. Je choisis une installation personnalisée qui lance Gparted. Mes partitions étant déjà configurés, il me suffit d'installer le système sur celle que j'avais destinée à Mageia.

Au démarrage l'écran d'accueil ouvre une fenêtre proposant divers liens vers des sites ou forums proposant de la documentation et du support, ainsi que vers la communauté Mageia. Les novices sur la distribution trouveront ainsi toute l'aide nécessaire pour bien démarrer. Petit détail désagréable: lorsque l'on choisit le lien vers le tutoriel pour les débutants, on arrive sur une page en... anglais, alors que la distribution est française ! Certes un lien en début d'article renvoie vers une version française, mais c'est tout de même regrettable. A décharge on notera que la distribution est parfaitement francisée.

KDE est un environnement de bureau très paramétrable avec de nombreux effets visuels. Il n'est pas réputé pour être léger mais n'a posé aucun problème sur mon PC de test, une machine pourtant ancienne. Le déplacement et la manipulation des fenêtres restent très fluides.

Dans la barre des tâches on trouvera deux icônes lançant des applications permettant d'à peu près tout paramétrer: l'une pour tout ce qui concerne le matériel et le système, l'autre pour tout ce qui concerne l'apparence et la gestion du système. Ces deux centres de contrôle facilitent grandement l'administration de l'ordinateur.

La distribution dispose de tout ce qui est nécessaire pour la bureautique et la navigation Internet sans rien avoir à paramétrer ou installer. Les plugins vidéo flash sont présents et c'est la suite Libre Office qui est proposée.

La connexion Internet a été automatique. La partition NTFS du disque dur dédiée au stockage de fichiers est reconnue et partagée sans problème dans le gestionnaire de fichiers, ainsi que les partages réseau. Mais à l'usage, j'ai eu une mauvaise surprise. Les partages réseau ne sont pas montés, et la lecture des fichiers et de leur structure est particulièrement lente et n'est pas mémorisée, ce qui fait que chaque reconnexion conduit de nouveau à une très lente recherche. L'application du centre de contrôle permettant d'effectuer le montage et de le lancer automatiquement au démarrage a échoué à le faire correctement. Il m'a donc fallu modifier manuellement le fichier /etc/fstab avec des paramètres personnalisés, opération qui ne sera pas à la portée des débutants sous Linux.

Temps de démarrage du système: 1 min 40 s
Occupation mémoire du système seul: 563 Mo
Occupation mémoire en multi-tâches (Lecture d'une vidéo en flash sous Firefox, Libre office Writer et Libre Office Calc ouverts): 997 Mo.

Ce que j'en pense:
Cette distribution permettra à des débutants complets sous Linux de disposer d'un système complet prêt à l'emploi sans rien avoir à installer ou paramétrer. Elle est visuellement très agréable et hautement paramétrable. Une excellente alternative au remplacement d'XP sur un vieux PC à condition de disposer de suffisamment de mémoire vive. Le problème d'accès aux répertoires partagés sur un réseau peut toutefois être un souci pour les débutants.

Ubuntu unity 14.03 LTS

Nous allons tester Ubuntu 14.03 LTS, une distribution majeure récente de Linux, dans un environnement de bureau non réputé économe, Unity,  afin d'en évaluer l'usage sur un vieux PC de plus de 10 ans. LTS (long time support): version dont le support est assuré sur une longue période (5 ans après sa publication).

Ubuntu Unity

L'installation suit une procédure commune aux distributions basées sur Ubuntu. Elle est très simple si on accepte les conditions par défaut, simple si l'on veut personnaliser, à condition de s'y connaître dans le système de gestion des partitions de Linux.

En live, le clavier et l'interface ne sont pas en français. Etonnant pour une distribution majeure. Linux mint par exemple, qui en est issue, est en français en live. Ce peut être perturbant pour des non anglophones.

L'interface de bureau Unity offre une expérience différente de celles que l'on rencontre habituellement sous Linux, ou sous Windows. Pas de menu démarrer classique ; la barre de notification est en haut ; sur la gauche de l'écran une barre de lancement rapide avec les icônes de Libreoffice pour la bureautique, les différentes partitions présentes, le gestionnaire de fichiers, les paramétrages de l'environnement. Autre particularité, le menu des fenêtres s'affiche dans la barre du haut et uniquement au survol de la souris, et non dans le fenêtre elle-même, ce qui est surprenant lorsque la fenêtre est en taille réduite. Mais les paramètres permettent de revenir à un comportement plus classique.

Le menu principal se présente sous forme d'un centre de recherche. On ne navigue pas dans des catégories, on saisit des mots clés correspondant à ce que l'on désire faire. C'est déroutant au départ, mais efficace à l'usage. Il n'est en effet pas nécessaire de connaître le nom d'une application pour la trouver; il suffit de saisir un mot clé en rapport avec son usage. Par exemple "disques" nous permettra de trouver l'éditeur de disques ainsi que l'analyseur d'usage des disques. Sont également proposés des liens Internet ou des suggestions d'applications supplémentaires que l'on pourra directement télécharger si on le souhaite. C'est l'équivalent de Cortana sous Windows 10, mais je l'ai trouvé autrement plus efficace. Avec Cortana il faut que le mot clé soit un des éléments du nom de l'application pour que Windows la trouve.

L'accès aux autres partitions du système se fait très aisément, avec un montage automatique. L'accès aux partages réseaux est tout aussi aisé, le gestionnaire de fichiers présentant une option de parcours du réseau dans son panneau latéral de navigation.

L'usage est très fluide sur mon PC de test, pourtant de 2005.
Temps de démarrage: 1 min 10 s, sur un superbe... écran noir qui fait se demander si le PC n'est pas bloqué ! Problème avec mon PC ou faute ergonomique ?
Occupation mémoire du système seul: 360 Mo
Occupation mémoire en multi-tâches (Lecture d'une vidéo en flash sous Firefox, Libre office Writer et Libre Office Calc ouverts): 840 Mo.

Ce que j'en pense : Ubuntu, qui est l'une des distributions Linux les plus installées, est, dans sa version proposée de base, utilisable sans problème sur un très vieux PC pourvu qu'il dispose d'une quantité de RAM suffisante. On n'a donc aucune raison de se restreindre à des versions moins gourmandes. Le choix sera principalement dicté par l'aspect et l'ergonomie des différents environnements de bureau. A chacun de trouver celui qui lui convient le mieux en fonction de ses usages de l'informatique. Avec cette distribution on pourra pratiquement tout faire sans connaissance ou intervention technique. Avec une approche différente du bureau classique, Unity propose une autre expérience. Son centre de recherche est incontestablement une réussite.

TABLEAU DE SYNTHESE DU TEST DES DISTRIBUTIONS LINUX POUR UN SECOND PC DE TRAVAIL OU DE SECOURS : VIEUX PC
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 Cet article sera complété au fur et à mesure du test d’autres distributions.